Le jeudi 29 mai, Sidi Ould Tah, ancien ministre de l’Économie de la Mauritanie, a été élu président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) au terme d’un scrutin décisif, conclu au troisième tour. Une élection saluée avec enthousiasme par le Bénin, allié de poids dans cette course à la présidence.
L’ouverture du chapitre de Sidi Ould Tah à la tête de la BAD marque un tournant stratégique du fait de son leadership, sa vision panafricaine, son pragmatisme et son engagement en faveur du développement durable et de l’intégration économique.
Parmi les premières voix à saluer cette élection figure celle du ministre d’État béninois en charge de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni. Sur ses réseaux officiels, le ministre a exprimé son soutien sans réserve au nouveau président: « Félicitations au Dr Sidi Ould Tah pour son élection à la tête du African Development Bank Group. Son engagement et sa vision pour une Afrique plus intégrée, souveraine et prospère ont su rallier les consciences. Le Bénin est fier d’avoir fait le pari juste, aux côtés de la Mauritanie. Place à l’action. »
Une déclaration sobre, mais lourde de sens, qui met en lumière la diplomatie d’influence du Bénin sur la scène économique continentale.
L’élection de Sidi Ould Tah intervient dans un contexte où la BAD joue un rôle déterminant dans le financement des infrastructures, la transformation agricole et la résilience climatique des États membres. Son profil technocratique et sa fine connaissance des enjeux de développement sont perçus comme des atouts majeurs pour accélérer les ambitions africaines.
L’ancien ministre de l’économie mauritanien, Sidi Ould Tah, a été élu avec 76,18 % des voix au troisième tour du scrutin. Il devance le Zambien Samuel Munzele Maimbo, qui a recueilli 20,26 %, selon les résultats officiels. Le Sénégalais Amadou Hott, lui, arrive troisième avec 3,55 % des voix.