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AccueilNon classifié(e)Par amitié pour la Chine, le Maroc va extrader un activiste Ouà¯ghour, accusé de "terrorisme"

Par amitié pour la Chine, le Maroc va extrader un activiste Ouà¯ghour, accusé de « terrorisme »

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La Cour de cassation de Rabat a autorisé mercredi, l’extradition vers la Chine de l’activiste ouïghour, Yidiresi Aishan, arrêté en juillet dernier au Maroc. Les ONG de défense des droits de l’Homme n’approuvent pas cette décision.

La Cour de cassation marocaine a donné son aval à l’extradition d’un ressortissant chinois membre de la minorité musulmane des Ouïghours, arrêté en juillet à son arrivée au Maroc et recherché par la Chine pour « des actes terroristes »« La justice a confirmé hier (mercredi 15 décembre) l’extradition de mon client. Nous n’avons pas encore les attendus du jugement pour savoir ce qui motive cette décision mais c’est psychologiquement très dur pour lui », a expliqué Me Miloud Kandil. Yidiresi Aishan, âgé de 34 ans et père de trois enfants, avait été arrêté le 19 juillet à son arrivée à l’aéroport de Casablanca (ouest du Maroc) depuis la Turquie, sur demande de la Chine qui lui impute « des actes terroristes commis en 2017 » et lui reproche de faire partie d’une « organisation terroriste », le Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM).

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Notice rouge

Yidiresi Aishan, un informaticien établi en Turquie depuis 2012 avec sa famille, réfute ces accusations et « assure ne pas être retourné en Chine depuis 2012 », selon son avocat qui a dit ignorer la date de son extradition. Les frontières aériennes du Maroc sont fermées en raison de la propagation du variant Omicron, à l’exception de vols spéciaux de rapatriement soumis au cas par cas à l’autorisation des autorités. A son arrivée au Maroc, Yidiresi Aishan, qui détient la nationalité chinoise, faisait l’objet d’une notice rouge d’Interpol émise à la demande de Pékin. Mais l’organisation internationale de coopération policière a suspendu cette notice rouge en août 2021.

Selon Amnesty International, « l’extradition imminente » (de Yidiresi Aishan) revient à un refoulement car il court un risque grave d’être torturé à son retour en Chine ». La demande d’extradition est motivée par « le travail qu’il a effectué par le passé pour des organisations ouïghoures », a affirmé l’organisation de défense des droits humains.

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« Quelle que soit la décision de la Cour de cassation, les autorités marocaines peuvent toujours prendre une décision juste et conforme à leurs obligations légales : s’abstenir d’extrader le Ouïghour (Yidiresi Aishan) vers la Chine où il risque torture et persécution », a plaidé de son côté Eric Goldstein, directeur régional par intérim de Human Rights Watch (HRW).

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