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Menacée de sanctions, la Guinée passe un savon à  la CEDEAO

Dans une interview accordée au média Français RFI, mercredi, le président de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embaló, a menacé la Guinée de lourdes sanctions. Cette sortie du patron de l’organisation ouest-africaine, n’a pas du tout plu à la Guinée, qui n’a pas manqué de lui remonter les bretelles.

DIPLOMATIE
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Comme toujours, la Guinée de Mamadi Doumbouya ne laisse rien passer. Les autorités de la transition apportent une réponse virulente aux déclarations menaçantes auxquelles elles font face de la part de l’organisation sous-régionale, CEDEAO.

La dernière en date, est la réplique cinglante de Conakry, aux menaces de sanctions lourdes qu’a proférées le président de la CEDEAO, Umaro Sissoco Embaló, alors qu’il répondait à une question de RFI, sur le processus de la transition en Guinée.

En effet, le colonel Amara Camara, l’un des hommes forts de la transition, jusque là resté inaudible assène: « On n’est pas dans une relation de guignols ou de téléréalité ». « Le mensonge grossier et les propos qui s’apparentent à de l’intimidation sont de nos jours des pratiques rétrogrades qui n’honorent pas son auteur et ternissent par la même occasion l’image de marque de la Cédéao. Nous ne pouvons pas porter cette honte », retorque le Colonel Amara Camara, Secrétaire Général de la Présidence, au président de la CEDEAO.

Dans ses prises de paroles, Umaro Sissoco Embaló a souvent répété à souhait, qu’il aurait eu l’accord des autorités guinéennes pour une transition de 24 mois. « Aujourd’hui, la Guinée bat en brèche cette affirmation », le colonel Camara qualifie cette déclaration de « mensonge ».

Cette déclaration de Conakry intervient alors que la CEDEAO a prévu un sommet pour ce jeudi, à New York. Les dirigeants de l’organisation ouest-africaine vont essentiellement axer leurs discussions sur la situation des 46 militaires ivoiriens encore détenus au Mali, la sécurité dans la sous-région et les processus de transition en cours au Mali, Burkina et la Guinée.

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