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Racisme dans le football: quelle thérapie pour éradiquer le mal ?

Après avoir fait l’objet d’injures racistes, suite à la défaite de l’Angleterre à l’Euro 2020, Marcus Rashford, Jadon Sancho et Bukayo Saka, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, devraient être dans l’expectative, quant aux mesures à prendre pour mettre fin à la gangrène dans le monde sportif, en général, et sur la sphère footballistique, en particulier, tant le racisme a la peau dure et ne date pas de cette décennie.

MONDE - SPORT
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Xénophobie consubstantielle ?

Le 11 juillet dernier, la finale de l’Euro de foot 2020 l’a bien démontré. Pour exorciser la responsabilité « nationale » de leur défaite, des supporters de l’Angleterre – à la fois berceau du football et des hooligans – ont usé d’insultes explicitement racistes contre les boucs émissaires du jour : les trois auteurs des fatals tirs au but manqués.

La corde sensible d’un patriotisme défaillant ne suffisait pas, Marcus Rashford, Jadon Sancho et Bukayo Saka étant tous nés en Grande-Bretagne, même respectivement de parents originaires de la Fédération de Saint-Christophe-et-Niévès, de Trinité-et-Tobago et du Nigeria.

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Quoi de neuf, donc, sous le ciel d’un stade de Wembley qui accueillit – faut-il le rappeler – les concerts afrophiles de Live Aid ? Les réseaux sociaux qui, à l’époque de Noah, n’existaient pas pour déverser des tombereaux d’insanités sur ses échecs sportifs, et, à l’inverse, la condamnation instantanée des injures par les plus hautes autorités.

« Consternantes », « dégoûtantes », « écœurantes »…

Après la finale de l’Euro 2020, la Fédération anglaise de football, le prince du Royaume-Uni, William, ou encore le Premier ministre britannique, Boris Johnson, ont jugé les réactions racistes « consternantes », « dégoûtantes », « écœurantes » ou encore « effroyables ».

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Pour fissurer ce décor raciste bien installé, comme pour éradiquer les relents homophobes, quelles résolutions répressives envisager, en complément des processus éducatifs ? C’est-là que de la nouveauté pourrait se faire jour, dans un environnement traditionnellement peu enclin à la soumission au politiquement correct.

Dès la publication des propos racistes visant les trois joueurs anglais, la police nationale a ouvert une enquête, tout comme le parquet de Paris en a ouvert une, le 30 juin dernier, après que le Français Kylian Mbappé a été traité de sale nègre sur Twitter, à cause de son tir au but raté face à la Suisse.

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