Le comité d’urgence de l’OMS s’est réuni, ce samedi 23 juillet, pour évaluer la flambée actuelle de variole du singe. En raison de la progression du virus, le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a déclenché le niveau maximal d’alerte.
Face à la flambée de variole du singe, le directeur général de l’OMS a déclenché l’urgence de santé publique internationale, soit son plus haut niveau d’alerte, ce samedi 23 juillet. Selon Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, plus de 17.000 cas de variole du singe ont été confirmés dans 74 pays. Ainsi, il décide de « déclarer une urgence de santé publique de portée internationale », précisant que le risque dans le monde était relativement modéré, à part l’Europe, où il est élevé.
🚨 BREAKING:
— World Health Organization (WHO) (@WHO) July 23, 2022
"For all of these reasons, I have decided that the global #monkeypox outbreak represents a public health emergency of international concern."-@DrTedros pic.twitter.com/qvmYX1ZBAL
Le nombre de cas en augmentation rapide
Depuis début mai, quand elle a été détectée en dehors des pays africains où elle est endémique, la maladie a frappé plus de 16.836 personnes dans 74 pays, selon le tableau de bord du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) à la date du 22 juillet. La variole du singe n’est pas une maladie sexuellement transmissible mais, en dehors des zones endémiques, elle touche des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes à de rares exceptions près. Si les autorités sanitaires ont fait état d’une baisse du rythme de contagion, le nombre de cas augmente rapidement.
La qualification «d’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI)» est utilisée dans des situations «graves, soudaines, inhabituelles ou inattendues». Elle est définie par l’OMS comme un «évènement extraordinaire» dont la propagation constitue un «risque pour la santé publique dans d’autres États» et pouvant nécessiter «une action internationale coordonnée». C’est seulement la 7e fois que l’OMS a recours à ce niveau d’alerte. Lors d’une première réunion le 23 juin, la majorité des experts du Comité d’urgence avaient recommandé au docteur Tedros de ne pas prononcer l’urgence d’USPPI.
À chaque année sa maladie