Bénin: Alain Kenneth alerte sur l’arrestation de son hôte au Gabon
Le tiktokeur béninois Alain Kenneth, revenu d’un séjour au Gabon où il avait constaté une cohabitation fraternelle entre communautés, a annoncé ce mercredi 17 septembre l’arrestation de Marius, son hôte sur place. Dans une vidéo diffusée sur Facebook, il appelle les autorités gabonaises à éviter les amalgames et à préserver l’apaisement.

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La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre. De retour de son séjour au Gabon, le tiktokeur béninois Alain Kenneth a révélé que son hôte, Marius, a été arrêté par la police gabonaise. Une annonce qui suscite incompréhension et inquiétude, tant l’influenceur avait décrit son immersion comme paisible et fraternelle.
« La police gabonaise vient d’arrêter Marius, celui qui m’a hébergé au Gabon. Le monsieur, il n’a rien fait. J’ai appris qu’ils ont pris ses téléphones, qu’ils ont fouillé sa chambre et l’ont amené », a-t-il dénoncé dans une vidéo publiée sur sa page Facebook.
Dans ce message, l’influenceur béninois insiste sur l’innocence de son hôte et interpelle directement les autorités gabonaises.
Une mise au point ferme
« La police gabonaise, ne donnez pas raison aux gens. Les autorités gabonaises, ne donnez pas raison aux gens. Il n’a rien fait de mal », a-t-il martelé, visiblement préoccupé par les conséquences d’un tel acte.
Pour étayer son propos, Alain Kenneth rappelle qu’il a séjourné au Gabon sans la moindre difficulté. « J’ai fait six jours sur le territoire, sans être dérangé, sans être arrêté ». Et d’ajouter : « Donc ce n’est pas après mon départ maintenant que vous allez arrêter celui qui m’a hébergé. »
À travers ce plaidoyer, le créateur de contenus met en garde contre des amalgames susceptibles d’attiser des tensions inutiles. Il souligne le contraste entre son expérience d’hospitalité au Gabon et l’arrestation de son hôte, qui pourrait donner du crédit aux rumeurs qu’il a pourtant cherché à déconstruire.
Bref rappel sur son séjour au Gabon
Parti du 10 au 16 septembre 2025, Alain Kenneth s’était rendu à Libreville pour constater la situation après les rumeurs de tensions liées à l’interdiction des petits métiers aux étrangers. Il y avait décrit une atmosphère paisible et une cohabitation fraternelle.
« Les Gabonaises m’ont préparé le petit déjeuner, j’ai mangé correctement comme chez moi. Contrairement à ce que j’ai vu sur les réseaux sociaux, les étrangers n’ont aucun problème ici », avait-il confié, avant de relayer également les témoignages de Gabonais et de Béninois établis sur place allant dans le même sens.

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