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Accueil image/svg+xml News - Infos image/svg+xml Société image/svg+xml Tricherie au BEPC 2025 : quand ChatGPT s’invite dans les salles d’examen

Tricherie au BEPC 2025 : quand ChatGPT s’invite dans les salles d’examen

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Un réseau de tricherie bien organisé, mêlant intelligence artificielle et messagerie instantanée, a été démantelé à Bobo-Dioulasso lors de la session 2025 du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) au Burkina Faso. Treize personnes, dont huit jeunes filles — parmi lesquelles sept candidates à l’examen — ont été interpellées par la police nationale pour fraude aux examens scolaires.

Au centre du dispositif, un groupe WhatsApp nommé Le secret d’un peuple, mis en place par un élève de première âgé de 24 ans. Véritable cerveau de l’opération, ce dernier aurait coordonné à distance la transmission et la résolution des sujets d’examen via des applications d’intelligence artificielle comme ChatGPT, utilisées par ses complices pour générer rapidement des réponses.

Selon les premières investigations menées par le commissariat central de police de Bobo-Dioulasso, les candidats impliqués avaient reçu des instructions précises. Les filles devaient dissimuler leurs téléphones Android sous des pagnes ou des jupes amples, tandis que les garçons utilisaient des pantalons à poches profondes. Une fois en salle, les tricheurs réduisaient la luminosité de leurs écrans et envoyaient discrètement une photo du sujet dans le groupe WhatsApp. Ces images étaient ensuite transférées à des collaborateurs chargés de produire les corrigés via ChatGpt, avant de les renvoyer aux candidats.

Le système a été mis à jour après l’arrestation d’une candidate au centre de composition du jury numéro 1 de Bobo-Dioulasso. L’enquête a rapidement permis d’identifier d’autres membres du groupe. Selon le commissaire Somila Nombré, les investigations se poursuivent afin de localiser et interpeller d’autres individus potentiellement impliqués dans cette fraude technologique.

Des sources proches du dossier indiquent que ce phénomène ne se limite pas à la région des Hauts-Bassins. D’autres localités à travers le pays pourraient également être concernées par des pratiques similaires.

En attendant d’être déférés devant la justice, les personnes mises en cause risquent des peines d’emprisonnement de 6 mois à 3 ans, assorties d’amendes allant de 3 à 6 millions de francs CFA. Des sanctions disciplinaires, notamment l’interdiction de se présenter à tout examen pour plusieurs années, pourraient également être prononcées, selon Yakuba Far, chef de service de la police judiciaire des Hauts-Bassins.

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