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« C’est peut-être son cadavre qu’il faudra venir chercher », la junte nigérienne menace Mohamed Bazoum

« Réinstaller le président Bazoum, militairement c’est pas possible. C’est du fantasme. Si on force, c’est peut-être son cadavre qu’il faudra venir chercher,  » a déclaré le ministre de l’Intérieur nigérien, nommé par le régime militaire issu du coup.

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Putsch au Niger
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Lors du Forum « Lomé Peace and Security Forum 2023 », qui s’est tenu du vendredi 20 au dimanche 22 octobre, le ministre de l’Intérieur nigérien, très décomplexé a menacé ouvertement d’exécuter Mohamed Bazoum en cas d’intervention de la Cédéao. Une menace faite sous la couverture du Président togolais Faure Gnassingbé qui a organisé ce sommet où les régimes issus de de coup d’État ont également été invités, à savoir le Mali, le Burkina et le Niger.

« Nous sommes tout à fait étonnés de voir l’empressement par lequel la Cédéao est arrivée à mobiliser les troupes pour vouloir attaquer le Niger » a déclaré le ministre de l’Intérieur nigérien, le général Mohamed Boubacar Toumba. « Non contente de l’embargo qu’elle a pu imposer au Niger, la Cédéao s’est cru devoir de venir attaquer le Niger pour soi-disant replacer le président Bazoum sur son pouvoir. C’est une utopie. Militairement, c’est pas possible. c’est du domaine du fantasme quand nous savons dans quelles conditions se trouve le président aujourd’hui. Si on force, c’est peut-être son cadavre qu’il faudra venir chercher, a déclaré le ministre nommé par le régime militaire issu du coup d’Etat.

« Ils sont plus de 3 000, voire 3 500 »

Faut-il encore rappeler que c’est ce même général qui a déclaré, il y a quelques jours, que la France n’est « pas dans une logique de quitter le Niger » et de poursuivre en disant que les Français quitteront le Niger « mais pas par le Bénin » « N’importe quelle direction, sauf le Bénin », a-t-il insisté. Plus loin dans son intervention mardi 3 octobre, le général a déclaré que les soldats français sur le sol nigériens sont « plus de 3 000, voire 3 500 ».

Quelques jours après, le chef d’état major adjoint de l’armée nigérienne a déclaré devant un général français et les médias qu’il y a 1450 soldats français sur le sol nigérien. L’état-major des armées françaises avait annoncé une opération de retrait des 1.500 soldats et de leur matériel stationnés dans le pays.

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