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Accueil image/svg+xml News - Infos image/svg+xml Politique image/svg+xml "L'opposition ne reconnaîtra plus la légitimité des autorités à  partir du 25 mars",  l'imam Mahmoud Dicko

« L’opposition ne reconnaîtra plus la légitimité des autorités à  partir du 25 mars »,  l’imam Mahmoud Dicko

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L’opposition malienne annonce un bras de fer entre elle et les autorités de la transition. L’imam Mahmoud Dicko, figure centrale de la crise politique au Mali, l’a encore réaffirmé. « L’opposition ne reconnaîtra plus la légitimité des autorités à partir du 25 mars » a insisté l’imam rigoriste et patriote.

L’influent imam malien Mahmoud Dicko reste vent debout contre une longue transition des autorités actuelles du Mali. Le religieux et homme politique qui a conduit au renversement de l’ex président Keïta a critiqué et refusé de donner carte blanche aux militaires à propos de la période de la transition et du bras de fer engagé par le pays avec la Cédéao et la communauté internationale.

« L’objectif est de mettre en place un collège des sages pour essayer de raisonner les autorités de transition. L’opposition ne reconnaîtra plus la légitimité des autorités à partir du 25 mars. La relation se dégrade avec la France. Il faut être réaliste même si certaines personnes proches du pouvoir ne souhaitent plus entendre parler de la France et veulent mettre fin à nos relations de manière brutale. » a déclaré Mahmoud Dicko, rapporté par l’Opinion.

« On ne peut pas vivre isolé alors que nous appartenons à des organisations régionales comme l’Union économique et monétaire ouest-africaine et avons un lien monétaire avec la France à travers le Franc CFA, ce qui lie nos administrations. » a déclaré le président du Haut conseil islamique du Mali, à propos de la positon des autorités actuelles face aux sanctions. Et de continuer, « il n’est pas interdit d’avoir une coopération militaire d’État à État, comme avec les États-Unis et la Russie, mais les partenariats doivent être assumés et clarifiés. Nous ne devons pas, non plus, oublier que notre partenaire stratégique sur le plan sécuritaire est la France. »

Mercredi 9 février, le Cadre des partis pour une transition réussie, qui rassemble plusieurs dizaines de mouvements politiques, dont certains poids lourds, annonçait déjà qu’il ne « reconnaîtront plus » les autorités de transition le 25 mars. Au même moment, sur la prolongation de la transition, les autorités de Bamako proposent quatre ans de plus, l’Union africaine seize mois maximum.

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