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Violation de l’espace aérien ? Abuja répond aux accusations de l’AES

L’armée nigériane a expliqué, mardi 9 décembre 2025, que l’atterrissage d’urgence de son avion militaire C-130 à Bobo-Dioulasso résulte d’un problème technique, démentant ainsi les accusations de la Confédération des États du Sahel (AES), qui dénonce une intrusion non autorisée dans son espace aérien.

DIPLOMATIE
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Drapeau AES
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Selon Abuja, l’appareil transportait onze personnes, deux membres d’équipage et neuf militaires et effectuait un vol de convoyage entre Lagos et le Portugal lorsqu’une défaillance en vol a été détectée. Les pilotes ont alors appliqué les protocoles internationaux de sécurité et se sont posés sur l’aérodrome burkinabè le plus proche.

Le porte-parole de l’Armée de l’air nigériane, le commodore de l’air Ehimen Ejodame, a indiqué que « l’avion militaire a détecté un problème après le décollage » et que « l’équipage a suivi les procédures standard ». Cette version contredit le communiqué lu la veille à la télévision nationale burkinabè.

Transmettant la position du général Assimi Goïta, président en exercice de l’AES, le ministre Émile Zerbo a accusé le Nigéria d’avoir violé l’espace aérien confédéral « sans autorisation ». L’AES a qualifié l’atterrissage d’« acte inamical » et rappelé ses directives de décembre 2024, qui autorisent la neutralisation de tout aéronef pénétrant son territoire sans permission.

Cet épisode intervient dans un climat déjà tendu, trois jours après le déploiement d’avions militaires nigérians au Bénin dans le cadre d’une opération de la Cédéao visant à contrer la tentative de coup d’État du 7 décembre. Une action qui a ravivé les frictions entre Abuja et les trois États sahéliens ayant quitté l’organisation régionale en janvier 2025.

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