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Tchad: des rebelles jugés pour la mort de l’ex-président Idriss Déby Itno

Près de 2 ans après le décès du chef de l’État Idriss Déby, des rebelles arrêtés suite aux affrontements d’avril 2021 et détenus à la maison d’arrêt de Klessoum, seront jugés dès ce lundi dans les locaux de la maison d’arrêt, à la sortie de N’Djamena.

POLITIQUE
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Le président Idriss Déby (à gauche) mort le 21 avril 2021 avec son fils Mahamat Idriss Déby qui lui a succédé, photographiés en mai 2013 à N'Djamena, au Tchad. — © AFP/STR
Le président Idriss Déby (à gauche) mort le 21 avril 2021 avec son fils Mahamat Idriss Déby qui lui a succédé, photographiés en mai 2013 à N'Djamena, au Tchad. — © AFP/STR
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Le 20 avril 2021 en fin de matinée, les Tchadiens apprenaient à la radio-télévision nationale le décès du chef de l’État Idriss Déby, au pouvoir depuis trente ans. Ce 13 février 2023, nos confrères de Tchadinfos rapportent l’ouverture d’un procès des rebelles du FACT.

En effet, 150 éléments du principal mouvement rebelle au Tchad sont accusés d’être impliqués dans la mort du président Idriss Déby Itno. Ils sont également poursuivis pour terrorisme, enrôlement d’enfants, mercenariat et atteinte à la sûreté de l’Etat. Cependant, un certain nombre d’entre eux pourraient toutefois être graciés après le jugement selon le chronogramme de la transition.

Le général Mahamat Idriss Déby qui avait pris le pouvoir au soir de la mort de son père le 20 avril 2021, avait promis d’accorder une amnistie aux rebelles du FACT après la prolongation de la transition de deux ans par une commission interne au Dialogue de réconciliation nationale. Des pourparlers qui avaient été boycottés par plusieurs partis de l’opposition et de la société civile. Au sein de la population, cette prolongation de la période de transition avait suscité la colère des Tchadiens, le 20 octobre 2022, et leur manifestation pour réclamer le retour à l’ordre constitutionnel avait été réprimée dans le sang.

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