« Je devais avoir un ange gardien », reconnaît une Ukrainienne, victime des bombardements russes

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Sur les chaînes de télévision internationales, une Ukrainienne, identifiée, comme Olena Kurilo, a fait part de son désarroi, après avoir échappé à une mort certaine. Victime des bombardements russes, cette rescapée a déclaré à la presse internationale qu’elle l’a échappé belle.

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« J’étais très chanceuse »

Olena Kurilo s’exprimait, à l’extérieur de sa maison, détruite à Chuguev, dans la région de Kharkiv. Elle a déclaré qu’elle était « très chanceuse » et a admis que « je devais avoir un ange gardien », pour avoir survécu à l’attaque.

Cette enseignante de 53 ans a poursuivi, en avouant qu’elle n’avait « jamais pensé que cela se produirait de mon vivant, alors que, dans une forme d’étouffement, elle décrivait les dégâts, causés à sa maison, « complètement détruite ».

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Or, plus tôt, le jeudi 24 février dernier, le Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, avait, lui-même, affirmé qu’il n’y aurait « aucune menace pour la population », parce que, selon lui, les forces russes utilisent des « armes de précision ». Mais, vers la mi-journée, Kiev a affirmé que quelque 40 civils, dont un jeune garçon, dans un immeuble d’habitation de Kharkiv, avaient été tués.

Rappelons que cette guerre a commencé, tôt, jeudi matin, par des attaques simultanées, via le sud, l’est et le nord, par voie terrestre et aérienne. Cet assaut de grande ampleur est survenu, quelques minutes, après un discours ferme du Président Poutine, prononcé devant la nation russe.