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Côte d’Ivoire : Assalé Tiémoko dénonce l’interdiction des motos à Abidjan

Assalé Tiémoko a vivement dénoncé, ce samedi 6 décembre 2025, la décision du District autonome d’Abidjan d’interdire la circulation des motos et tricycles sur plusieurs grands axes de la capitale économique. Le député annonce également son intention de contester cette mesure par voie juridique.

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Assalé Tiemoko
Deputé de Tiassalé, Assalé Tiemoko
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Suite au communiqué officiel interdisant les deux et trois-roues sur quatorze artères majeures d’Abidjan, notamment le Boulevard Félix Houphouët-Boigny, le Boulevard de la République et l’Avenue Robert Beugré Mambé, les réactions politiques se multiplient. Dans une déclaration publiée samedi, Assalé Tiémoko qualifie cette décision d’« injuste et inefficace », estimant qu’elle plonge des milliers de jeunes dans la précarité sans résoudre les véritables problèmes de circulation.

Selon le District, la mesure, en vigueur depuis le 8 septembre, prévoit la saisie et la destruction immédiate des engins des contrevenants. Une sanction jugée excessive par de nombreux observateurs et critiquée au-delà des seuls cercles de l’opposition. « Le député est le porte-parole du peuple ; il ne peut se rendre complice de décisions gouvernementales qui nuisent aux citoyens », affirme-t-il.

Le parlementaire souligne l’impact économique de cette interdiction pour les jeunes entrepreneurs et travailleurs qui dépendent de la moto pour leurs activités de livraison, le commerce en ligne ou simplement pour échapper aux embouteillages chroniques d’Abidjan. S’il reconnaît les efforts du gouvernement pour « rétablir l’ordre routier et réduire les accidents », il considère qu’une interdiction totale « reflète l’échec des politiques de régulation et d’éducation routière ».

Assalé Tiémoko plaide pour des alternatives, telles qu’un renforcement des contrôles, la création de pistes cyclables ou l’application stricte du contrôle technique. Il dénonce également une gestion « à deux vitesses » de la sécurité routière : « Pendant ce temps, des milliers de gbakas et autres véhicules circulent sans contrôle technique, sans que cela ne semble inquiéter personne », fustige-t-il, évoquant même des « cercueils ambulants », responsables selon lui de nombreuses victimes et de lourdes pertes économiques chaque année.

Enfin, le député assure qu’il accompagnera les conducteurs affectés par cette décision dans leurs démarches pour ouvrir un dialogue avec le District autonome d’Abidjan et obtenir la levée de la mesure. En cas d’échec, il se dit prêt à saisir le Conseil d’État pour demander son annulation.

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