Le bras de fer entre l’imam de la mosquée centrale de Cadjèhoun et le comité de gestion a empêché la prière des fidèles vendredi dernier. Impliquée dans la gestion de la crise, l’union islamique du Bénin a fait militariser le lieu de prière en interdisant tout accès.
Les fidèles musulmans habitués à la mosquée centrale de Cadjèhoun n’ont pas pu faire leur prière du vendredi dans ce lieu où ils se mettent en communion avec Allah. La raison, l’accès à la mosquée a été interdit et les lieux gardés par des militaires. Cette interdiction selon « 24haubénin », est une mesure prise par l’union islamique du Bénin face à la crise qui oppose l’imam des lieux et le comité de gestion de la mosquée.
A l’origine de la crise, la volonté de l’imam d’imposer son fils aîné au poste d’imam adjoint. Une décision male vue par le comité de gestion qui a opposé un refus catégorique. Afin d’empêcher des troubles à l’ordre public, l’union islamique du Bénin a dû procéder momentanément à la fermeture des lieux. L’autre point qui divise les deux parties est la lenteur dans les travaux de rénovation de la mosquée. Depuis près de 20 ans, les travaux peinent à s’achever. Une mauvaise gestion des ressources serait à l’origine de cette lenteur.
