La suite après la publicité
La suite après la publicité

Un missile balistique nord-coréen a survolé le Japon, Séoul promet une « réponse ferme »

Pyeongyang a lancé, mardi 4 octobre, un engin balistique non identifié, qui a survolé le nord de l’archipel nippon. Séoul a promis une « réponse ferme » face à cette « provocation », quand Washington a évoqué une riposte « robuste » à ce tir.

SéCURITé
42 vues
le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un
le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un
3 min de lecture
Google News Commenter

SOMMAIRE

La suite après la publicité
Benin Web TV 2.0 est disponibleVous êtes actuellement sur la version classique du site. Rejoignez notre version 2.0 pour plus de fun, plus de rapidité et plus d'interaction.Rejoindre Maintenant

Ce mardi 4 octobre, la Corée du Nord a lancé un missile balistique de moyenne portée. Celui-ci a survolé le Japon et l’a contraint à déclencher son système d’alerte aux missiles, ce qui a amené à l’évacuation d’une partie de la population japonaise. Pour le Premier ministre Fumio Kishida, qui a rapidement condamné cet essai militaire, « cet acte de violence fait suite aux récents tirs répétés de missiles balistiques ». À noter que c’est la première fois depuis 2017 qu’un tir nord-coréen passe au-dessus du Japon.

Peu après le lancement, l’armée sud-coréenne a, elle aussi, confirmé ce tir en expliquant avoir détecté ce missile balistique qui a volé sur une distance de 4.500 km à une altitude de 970 km. Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a assuré qu’une « réponse ferme » sera donnée et que des « mesures appropriées seront prises en coopération avec les États-Unis et la communauté internationale ». Il a affirmé que ce tir était « une provocation » qui violait « clairement les principes universels et les normes des Nations Unies ».

Autre réaction attendue, celle de Washington, qui a promis une réponse « robuste » à ce tir nord-coréen. Jack Sullivan, le conseiller américain à la Sécurité nationale, a ensuite annoncé que son pays souhaitait réaffirmer « l’engagement à toute épreuve » envers ses alliés asiatiques. 

Une intensification des tirs nord-coréens

Le pays gouverné par Kim Jong-un a, ces dernières années, considérablement augmenté le nombre de tests militaires. En mai dernier, l’armée nord-coréenne avait notamment procédé au lancement d’un missile balistique intercontinental (ICBM) pour la première fois depuis 2017. La législation a aussi été modifiée afin de faire du pays une puissance nucléaire « irréversible ». Ce texte de loi donne ainsi au régime la possibilité de déclencher une frappe nucléaire préventive « automatiquement » et « immédiatement pour anéantir des forces hostiles », en cas de menace de la part de puissances extérieures. À la fin du mois de septembre, quatre missiles balistiques de courte portée ont aussi été tirés.

Depuis plusieurs mois, les gouvernements américain et sud-coréen s’inquiètent d’un nouvel essai nucléaire de la part du régime de Kim Jong-un, qui pourrait, selon plusieurs hauts responsables du commandement américain, intervenir après le prochain congrès du Parti communiste chinois qui démarre le 16 octobre prochain. S’il venait à être effectué, ce serait le septième essai réalisé par la Corée du Nord depuis 2006. 

À NE PAS MANQUER

Commentaires

Benin Web TV 2.0 est disponibleRejoindre Maintenant