La suite après la publicité
La suite après la publicité

Tensions diplomatiques : Abidjan répond aux accusations de Ouagadougou

Dans un contexte de tensions ravivées entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, le gouvernement ivoirien a réagi avec fermeté aux accusations formulées par le président burkinabè, Ibrahim Traoré. Ce dernier reproche à Abidjan d’héberger des opposants à son régime et accuse six agents ivoiriens de la Direction d’Aide et de Réinsertion des Apatrides et Réfugiés (DARA) d’activités d’espionnage.

DIPLOMATIE
21 770 vues
Alassane Ouattara et Ibrahim Traoré
Alassane Ouattara et Ibrahim Traoré
2 min de lecture
Google News Commenter
La suite après la publicité
Vous utilisez actuellement la version classiqueVous êtes actuellement sur la version classique du site. Rejoignez notre version 2.0 pour plus de fun, plus de rapidité et plus d'interaction.Rejoindre Maintenant

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a rejeté ces accusations, estimant qu’elles « relèvent davantage du fantasme que de faits concrets ». Il a rappelé que les agents arrêtés au Burkina Faso accomplissaient une mission humanitaire classique : recenser les réfugiés burkinabè présents en Côte d’Ivoire afin de faciliter leur prise en charge.

Avec plus de 80 000 réfugiés burkinabè accueillis sur son territoire, la Côte d’Ivoire doit faire face à une forte pression humanitaire, d’autant que certaines ONG internationales se sont retirées en raison de l’insécurité régionale. Le pays a donc renforcé ses propres dispositifs d’assistance via la DARA.

« Accuser ces agents d’espionnage, c’est comme soupçonner une sage-femme lors d’une consultation prénatale », a ironisé M. Coulibaly, dénonçant des « interprétations fantaisistes ».

La Côte d’Ivoire, qui abrite depuis longtemps des ressortissants de nombreux pays africains, réaffirme sa politique d’accueil et de neutralité. Elle souligne également n’avoir aucun intérêt à une déstabilisation du Burkina Faso, où vivent plus de 3 millions de Burkinabè sur son sol.

À un mois de la présidentielle, Abidjan assure que ces tensions diplomatiques n’auront pas d’impact sur le processus électoral. « Notre démocratie est résiliente et ces accusations extérieures ne modifieront pas notre trajectoire », a conclu le porte-parole.

À NE PAS MANQUER

Commentaires

Vous utilisez actuellement la version classiqueRejoindre Maintenant