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« Que la mort du chef d’Etat-major, Attahiru, vous serve de leçon », les séparatistes du Biafra mettent en garde Buhari

À la suite de la mort tragique du chef d’Etat-major de l’armée nigériane, le Lieutenant général Ibrahim Attahiru, et de 10 autres officiers, la Ligue des Nations du Biafra (BNL) a envoyé un message fort au président Muhammadu Buhari, à l’Inspecteur général de la police et à tous les chefs de service, décrivant les pertes humaines comme une leçon au gouvernement fédéral.

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En visite officielle, le chef d’Etat-major de l’armée nigériane, le Lieutenant général Ibrahim Attahiru, a trouvé la mort dans un accident d’avion, vers 18 heures, vendredi 21 mai, alors qu’un Beechcraft 350 militaire, le transportant, s’est écrasé à l’aéroport international de Kaduna, tuant tous les passagers, y compris les assistants du chef de l’armée.

Pour la Ligue des Nations du Biafra (BNL), ce décès est un avertissement céleste à Muhammadu et à son gouvernement, en guerre contre les sécessionnistes dans cette région orientale du Nigéria. Dans une déclaration signée par son chef, Princewill Chimezie Richard, le groupe a déclaré qu’il ne prierait pas pour que le défunt repose en paix.

Selon eux, Attahiru avait ordonné une fusillade à vue contre les populations du Biafra dans le sud-est et le sud-sud, en particulier dans l’État d’Imo, où l’armée serait en train de mener une démonstration de force de 7 jours. Le BNL a déclaré que les dirigeants nigérians devraient savoir que tout le monde n’a qu’une seule vie à vivre, ajoutant que n’importe qui peut mourir de manière inattendue.

«Le président et les gouverneurs, y compris tous les chefs de service, sont des êtres humains qui, à leur mort, seraient enterrés comme des roturiers. Personne n’a de vie de rechange, c’est dommage pour eux qu’après avoir donné des ordres d’exécution contre nous, ils meurent terriblement (…) Quand leur propre mort viendra, vous ne trouverez pas ou ne reconnaîtrez pas leur cadavre », ont-ils averti.

Les séparatistes biafrais ont, par ailleurs, mis en garde contre d’autres accidents d’avion à venir, ajoutant que, plus le gouvernement essaie de tuer leurs gens, plus ils mourront dans des crashs d’aéronefs.

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