La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a tenu, le mercredi 20 août 2025, une séance d’échanges avec les députés de l’Assemblée nationale autour d’un sujet central du Code électoral: le parrainage des candidats à l’élection présidentielle de 2026.
Si certains élus espéraient un débat élargi sur l’organisation globale du scrutin, la rencontre a été strictement consacrée aux mécanismes du parrainage. Une précision majeure a toutefois retenu l’attention: la possibilité, pour un député ou un maire, de s’auto-parrainer.
« Un collègue a demandé : est-ce qu’on peut s’auto-parrainer ? Je pense que le directeur des élections a été très clair. Il a dit, si un candidat peut voter pour lui-même, il ne voit pas pourquoi il ne pourrait pas s’auto-parrainer », a rapporté l’honorable Midofi Antonin Hounga.
Cette clarification, jugée sans équivoque, a été accueillie comme une avancée politique par l’opposition, en particulier par le groupe parlementaire Les Démocrates.
Pour son député Léon Degny, « le directeur général des élections a dit: si un candidat peut voter pour lui-même, pourquoi veut-on l’empêcher de se parrainer ? Donc, cela veut dire que c’est un faux problème. C’est une fausse idée que certains agitent pour perturber nos militants sur le terrain ».
Même si certains élus, à l’image de l’honorable Léansou do Régo, ont regretté que la CENA n’ait pas ouvert la discussion à d’autres aspects du processus électoral, tous s’accordent à reconnaître que la réponse apportée sur l’auto-parrainage constitue l’essentiel des avancées de la rencontre.
À moins d’un an de la présidentielle, ce débat clos sur l’auto-parrainage devrait contribuer à dissiper certaines incertitudes et recentrer l’opinion publique sur les véritables enjeux du scrutin de 2026.