Des agents du secteur phytosanitaire ont été épinglés pour pratiques illégales, à la suite d’un audit révélé lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 2 juillet 2025.
En mission officielle pour le compte de l’État, certains agents proposaient illégalement des prestations relevant du secteur privé.
Selon les constats du gouvernement, ces agents intervenant dans le contrôle, l’inspection ou la certification des produits agricoles se livraient à des activités commerciales telles que la désinsectisation, la fumigation ou le désherbage chimique. Or, ces prestations sont strictement réservées aux entreprises dûment agréées par le ministère de l’Agriculture, conformément aux textes en vigueur.
Ces dérives sont qualifiées par l’exécutif de « formes de corruption insidieuse » portant gravement atteinte à l’éthique et à la déontologie administrative. Face à cette situation, des instructions fermes ont été données pour faire appliquer les sanctions prévues par la réglementation en vigueur.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de moralisation de l’administration publique. Après le scandale lié à la délivrance du récépissé du Parti Libéral, le gouvernement semble décidé à intensifier les contrôles dans d’autres secteurs à risque.
Pour rendre cette lutte plus efficace, l’exécutif envisage de renforcer les mécanismes de dénonciation sécurisée, de mettre en place une politique de protection des lanceurs d’alerte et de généraliser les formations à l’éthique et à l’intégrité au sein des administrations publiques.
Bonjour
vraiment un système infernal au port de Cotonou .
tous les armateurs / affréteurs souffrent.
chaque navire de riz les agents de phytosanitaires demandent minimum 12000 euros jusqu’à même 16000 euros.
le plus mauvais les agents refusent de donner des reçus. donc on sait que cela ne va pas dans les caisses de l’Etat. maintenant beaucoup de navires veulent partir sur Lomé ou Abidjan ou tema. c’est un vrai caisse tête à Cotonou.