Nutrition: ce que le Bénin attend de la conférence internationale de Cotonou
Cotonou a accueilli les 27 et 28 septembre 2025, la conférence internationale sur la nutrition. En lançant officiellement l’événement, le président béninois a énuméré ses attentes.

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En effet, pour le gouvernement béninois, cet événement n’est pas seulement une rencontre scientifique et diplomatique, mais surtout une opportunité stratégique pour faire avancer ses priorités en matière de santé publique et de développement.
Dans lle discours qu’il a prononcé pour lancer officiellement les travaux, Patrice Talon, chef de l’État et chef du gouvernement béninois a énuméré les attentes ci-après:
Les attentes du Bénin
-La première attente affichée est la mobilisation de ressources financières conséquentes.
La lutte contre la malnutrition exige, selon les autorités, des investissements lourds et constants. Le pays espère que la table ronde prévue à Cotonou permettra de convaincre les partenaires techniques et financiers de s’engager davantage et sur le long terme.
-Valoriser les acquis et attirer de nouveaux soutiens
Le Bénin souhaite également mettre en lumière les progrès réalisés ces dernières années dans la réduction de la malnutrition, afin de renforcer sa crédibilité sur la scène internationale.
En exposant ses avancées, le gouvernement entend rallier de nouveaux soutiens, à l’image de ce qui s’est fait dans d’autres pays comme le Vietnam, dont l’expérience sera partagée au cours des panels.
-Faire de la nutrition un pilier du développement
Au-delà des questions financières, l’exécutif place la nutrition au cœur de sa stratégie de développement durable. Le président Patrice Talon trouve la nutrition non seulement comme un enjeu de santé publique, mais aussi comme un facteur déterminant de productivité, d’équité sociale et de croissance économique.
-Sensibiliser et engager la population
Enfin, le gouvernement mise sur le Village de la nutrition, prévu à la Place de l’Amazone, pour sensibiliser directement la population.
L’objectif est de faire comprendre aux Béninois que la lutte contre la malnutrition n’est pas uniquement l’affaire de l’État ou des partenaires, mais une responsabilité collective qui engage aussi les familles, les producteurs et les communautés locales.

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