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L’AES annonce son retrait immédiat de la CPI

La Confédération des États du Sahel (AES), Burkina Faso, Mali et Niger, a annoncé lundi son retrait immédiat du Statut de Rome, fondateur de la Cour pénale internationale (CPI). Les trois pays dénoncent une juridiction « devenue un instrument de répression néocoloniale » et affirment vouloir privilégier des mécanismes régionaux de justice.

DIPLOMATIE
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Le général Abdourahamane Tiani du Niger (centre), le colonel Assimi Goïta du Mali (à gauche) et le capitaine Ibrahim Traoré (à droite) du Burkina Faso au 1er sommet des dirigeants de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), le 6 juillet 2024
Le général Abdourahamane Tiani du Niger (centre), le colonel Assimi Goïta du Mali (à gauche) et le capitaine Ibrahim Traoré (à droite) du Burkina Faso au 1er sommet des dirigeants de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), le 6 juillet 2024
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L’annonce a été faite à la télévision nationale burkinabè (RTB) par le ministre de la Communication, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, relayant un communiqué conjoint signé à Bamako par le président malien de la transition et chef en exercice de l’AES, Assimi Goïta.

En effet, les trois États rappellent avoir ratifié le texte entre 2000 et 2004 et coopéré avec la CPI depuis. Mais ils accusent désormais la Cour d’incapacité à juger les crimes les plus graves, tout en protégeant certains acteurs du « cercle fermé de l’impunité internationale ».

En se retirant, les gouvernements de l’AES entendent « affirmer pleinement leur souveraineté » et bâtir des mécanismes endogènes de justice et de paix, en phase avec leurs valeurs. Ils se disent néanmoins disposés à coopérer dans d’autres cadres internationaux, notamment à l’ONU.

Le Mali saisit la CIJ contre l’Algérie

Dans le même temps, le Mali a saisi la Cour internationale de Justice (CIJ) pour destruction présumée d’un drone militaire sur son territoire par l’Algérie, en mars-avril 2025. La procédure reste suspendue dans l’attente du consentement d’Alger.

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