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JADH 2025: Amnesty International Bénin plaide pour une réforme du Code pénal et du Code du numérique

L’élégante salle Topha 1er du Bénin Royal Hôtel a réuni mardi Amnesty International Bénin et les professionnels des médias. Devant micros et caméras, l’ONG a présenté une série de documents stratégiques pour infléchir la législation nationale dans le sens d’une meilleure protection des libertés fondamentales. Objectif affiché : peser dès maintenant sur les débats en amont des élections générales de 2026.

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Journée africaine des droits de l’homme : Amnesty International Bénin plaide pour une réforme urgente du cadre juridique@BWTV
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À l’occasion de la Journée africaine des droits de l’homme, Amnesty International Bénin a organisé une conférence de presse ce mardi à Cotonou, dans la salle Topha 1er du Bénin Royal Hôtel. L’événement a marqué la présentation de trois documents de plaidoyer, visant à renforcer la protection des droits fondamentaux, à l’approche des élections générales de 2026.

Au cœur des échanges : la révision du Code pénal et du Code du numérique, deux textes jugés liberticides par l’organisation. « Certaines dispositions sont utilisées pour restreindre la liberté d’expression, criminaliser les réunions pacifiques ou poursuivre des journalistes pour des délits non criminels », a expliqué Dieudonné Dagbéto, directeur exécutif d’Amnesty International Bénin. Des recommandations précises ont été formulées, notamment sur les articles 237 à 241 du Code pénal, ainsi que sur l’article 560 du Code du numérique, considéré comme une menace directe à la liberté d’informer.

Un « Manifeste pour les droits humains 2026–2030 » a également été dévoilé. Il invite les partis politiques à s’engager sur cinq axes majeurs : libertés fondamentales, conditions de détention, lutte contre les arrestations arbitraires, égalité de genre, et droits économiques et sociaux. « Nous voulons que les futurs élus placent les droits humains au cœur de leur mandat », a insisté Glory Hossou, coordinateur médias d’Amnesty Bénin.

Interpellée par des journalistes sur l’efficacité de ses actions, l’ONG a rappelé que le plaidoyer reste un processus lent, mais essentiel. « Ce n’est pas parce que les résultats tardent que nous devons renoncer », a répondu Dagbéto. Amnesty a réaffirmé son engagement à accompagner les jeunes, les journalistes et la société civile dans la défense des droits fondamentaux au Bénin.

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