La suite après la publicité
La suite après la publicité

Guinée: après le coup d’Etat, un gouvernement partiel voit le jour à  Conakry

Chargé de conduire la destinée de la Guinée durant la période de la transition politique en cours, le président Mamady Doumbouya a procédé à une série de nominations aux postes stratégiques du gouvernement. Les personnes nommées sont de la hiérarchie militaire.

POLITIQUE
183 vues
benin web tv | Image d'illustration
Image d'illustration
2 min de lecture
Google News Commenter
La suite après la publicité
Vous utilisez actuellement la version classiqueVous êtes actuellement sur la version classique du site. Rejoignez notre version 2.0 pour plus de fun, plus de rapidité et plus d'interaction.Rejoindre Maintenant

Après avoir renversé le président Alpha Condé le dimanche 5 septembre 2021, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya tient la commande de Conakry. A la suite des discussions qu’il a initiées avec les principaux acteurs de la Guinée, dans l’élan participatif de faire avancer le processus de la transition, il a pris une décision dans la soirée du jeudi 21 octobre 2021. Il s’agit d’un décret nominatif qui concerne trois portefeuilles ministérielles.

Selon le décret lu à la Radio télévision guinéenne, le Général à la retraite Aboubacar Sidiki Camara, précédemment ambassadeur de Guinée à Cuba, a été nommé ministre délégué à la présidence chargé de la Défense nationale. Le Général à la retraite Bachir Diallo, précédemment attaché de défense à l’Ambassade de Guinée en Algérie, est nommé ministre de la Sécurité et de la protection civile. A ces deux responsables militaires proches du colonel Dumbouya, s’ajoute Mme Louopou Lamah, précédemment directrice nationale du commerce extérieur et de la compétitivité, qui prend la tête du ministère de l’Environnement et du développement durable.

Abdourahmane Sikhé Camara a été lui nommé secrétaire général du gouvernement avec rang de ministre. Toutefois, le décret ne mentionne pas quand les autres membres du gouvernement de l’ancien diplomate Mohamed Béavogui seront nommés. Mais faut il le rappeler, la CEDEAO n’a donné qu’un délai de 6 mois à la junte militaire pour l’organisation des élections devant élire le successeur d’Alpha Condé, toujours otage des militaires.

À NE PAS MANQUER

Commentaires

Vous utilisez actuellement la version classiqueRejoindre Maintenant