Au 7e Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, le lundi 6 décembre à Dakar, la ministre française des armées, Florence Parly, a été claire sur une chose: le groupe de paramilitaires russes, Wagner, n’est pas présent au Mali.
S’il y’a bien une chose sur laquelle la France s’est montrée intransigeante ces derniers mois, au Sahel, c’est son opposition catégorique à un éventuel accord entre la société militaire privée russe, Wagner, et les autorités maliennes. Pour l’Hexagone, une intervention militaire de Wagner au Mali, est totalement en inadéquation avec la présence de l’opération Barkhane au Sahel. Paris a d’ailleurs dénoncé la mauvaise foi des autorités de Bamako et a entrepris de nombreuses démarches pour les dissuader à conclure un accord qui pourrait impliquer Wagner au Mali.
« Les mercenaires russes », comme les occidentaux aiment les désignés, sont déjà présents à Bamako, selon certaines indiscrétions. Cependant, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, ne parle pas de Wagner, mais des instructeurs russes qui y sont, pour former les forces armées maliennes à l’utilisation des nouveaux matériels de guerre acquis auprès de la Russie. Il a fallu attendre le mardi 6 novembre, pour que Paris apporte, elle aussi, sa version sur la question.
A Dakar pour l’ouverture du 7e Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, la ministre française des Armées, Florence Parly, a réitéré la volonté de Paris : faire barrage à une intervention russe, soldats ou mercenaires, au Sahel, où intervient la force Barkhane. Elle a également déclaré, sur la base des renseignements reçus, que Wagner n’est pas présent au Mali: « Pas de Wagner au Mali », a-t-elle déclaré.
