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Brésil: Comme au Capitole aux USA, des « putschistes » ont envahi le Congrès

Dimanche 8 janvier, des centaines de partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro ont envahi le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême, à Brasilia, au Brésil. Les dégâts sont considérables.

POLITIQUE
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Des militants pro-Bolsonaro ont envahi plusieurs bâtiments ce dimanche, une semaine après l'investiture du nouveau président Lula.
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À la suite de l’invasion du palais présidentiel, de la Cour suprême et du Congrès par des centaines de partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro, l’armée a été déployée dans les rues de Brasilia (Brésil) pour évacuer les manifestants, dimanche 8 janvier. Une véritable marée humaine avait pris d’assaut les principaux lieux de pouvoir du pays. La zone avait pourtant été bouclée par les autorités, mais les bolsonaristes ont réussi à forcer le barrage, après de violents affrontements.

Après le chaos, le retour au calme. Les lieux de pouvoir brésilien ont été progressivement évacués par la police après que des centaines de manifestants favorables à l’ancien président Jair Bolsonaro ont envahi le Congrès – siège du parlement – ainsi que le palais présidentiel et la Cour suprême du Brésil, ce dimanche 8 janvier à Brasilia. 

Plus de 300 personnes ont été interpellées et le parquet général a demandé l’ouverture immédiate d’investigations pour établir «la responsabilité des personnes impliquées» dans l’attaque des bâtiments officiels. Le gouverneur de la région de Brasilia, Ibaneis Rocha, un proche de Jair Bolsonaro, a été suspendu de ses fonctions pour une durée de 90 jours.

En déplacement en dehors de la capitale au moment des émeutes, le président Lula a condamné des «actes irresponsables» commis par des «vandales fascistes». «Nous allons tous les retrouver et ils seront tous punis», a-t-il promis. Dans une série de tweets, l’ancien président Jair Bolsonaro, qui se trouve aux Etats-Unis depuis quelques jours, a fini ce dimanche par condamner «les déprédations et invasions de bâtiments publics». Cependant, il a aussi «rejeté les accusations, sans preuve» de son successeur selon qui il aurait encouragé les violences.

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