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Une campagne référendaire très agitée s’ouvre au Tchad

La période de campagne référendaire s’ouvre au Tchad, mais elle est marquée par une tension entre les partisans du « OUI » et du « NON » concernant le projet de Constitution sur l’État unitaire.

POLITIQUE
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Le lancement de la campagne référendaire, prévue pour durer 21 jours, se déploie dans un contexte où divers acteurs politiques et sociaux cherchent à influencer les huit millions d’électeurs appelés aux urnes le 17 décembre. Cette consultation fait suite à une recommandation du dialogue national inclusif tenu en 2022, mais l’adoption d’un seul projet de Constitution consacrant l’État unitaire suscite un vif mécontentement parmi l’opposition et la société civile.

Trois positions distinctes émergent au sein de cette campagne. D’un côté, le camp du « OUI » à l’État unitaire, soutenu par le gouvernement, mobilise une coalition dirigée par le Premier ministre de transition, Saleh Kebzabo, regroupant des membres du gouvernement et d’autres personnalités politiques. En opposition, un bloc de fédéralistes s’est constitué pour défendre le « NON » à l’État unitaire, promettant une campagne active malgré leurs ressources limitées.

Cependant, un troisième groupe, représenté par le Groupe de Concertation des Acteurs Politiques (GCAP), prône le boycott du référendum. Ils dénoncent le contrôle du processus par des membres du gouvernement et critiquent vivement l’adoption unilatérale du projet de Constitution, ainsi que la formation d’une coalition gouvernementale en faveur du « OUI ».

L’ambiance tendue de cette campagne s’étend également aux médias, avec la suspension par la Haute autorité des médias audiovisuels (HAMA) de toutes les émissions interactives pendant la période électorale, invoquant la nécessité d’éviter tout dérapage. Seuls les débats politiques, sous conditions d’équité et d’équilibre, sont autorisés.

Alors que les acteurs politiques rivalisent pour influencer l’issue du référendum, la population tchadienne se retrouve au cœur d’une bataille d’idées et d’intérêts politiques. La tension et les enjeux demeurent palpables, laissant planer l’incertitude sur les résultats de cette consultation capitale pour l’avenir de l’État tchadien.

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