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Révision constitutionnelle au Bénin: « Les conditions sont réunies », affirme Aké Natondé

Le débat sur la révision de la Constitution est relancé au Bénin. Invité ce dimanche 2 novembre 2025 sur la chaîne de télévision E-Télé, le député Aké Natondé, président du groupe parlementaire de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), a affirmé que « les conditions sont réunies pour combler un vide dans notre arsenal institutionnel ».

POLITIQUE
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Aké Natondé, député de la 9e législature. @BWTV
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Selon lui, la création d’un Sénat est la réforme centrale envisagée dans la proposition de loi déposée par les députés Assan Séïbou et Aké Natondé. Il rappelle que depuis la Constitution de 1990, le Bénin fonctionne avec un Parlement monocaméral, ce qui, à ses yeux, a engendré des dysfonctionnements institutionnels.

« Nous voulons formaliser ce qui fonctionne déjà. Ces anciens présidents, ces sages, ces hommes et femmes d’expérience pourront jouer un rôle permanent de veille pour la paix, la stabilité et la cohésion nationale », a expliqué Aké Natondé.

Sur le calendrier, le député a bien précisé que ce n’était pas une initiative opportuniste. Il a déclaré que le départ du président Patrice Talon de la course présidentielle changeait les données politiques et rendait possible une réforme constitutionnelle sans arrière-pensée électorale.

Le projet vise à instituer un Sénat composé d’anciens chefs d’État, d’anciens responsables institutionnels ainsi que de personnalités désignées, et à instaurer une « trêve politique » après chaque élection, afin de concentrer les efforts sur le développement plutôt que sur la compétition électorale.

Les réactions à cette annonce sont déjà vives. Plusieurs partis d’opposition et organisations de la société civile dénoncent une réforme « précipitée » et non consensuelle, susceptible de fragiliser les équilibres démocratiques.

L’Assemblée nationale devra désormais confier le texte à la commission des lois pour étude. Le chemin législatif et politique qui en découle s’annonce complexe, tant l’enjeu dépasse la simple architecture institutionnelle pour toucher à la gouvernance et à l’avenir démocratique du pays.

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