Les forces armées de la République démocratique du Congo et de l’Ouganda ont indiqué avoir détruit des « bastions » rebelles dans l’est de la RDC, un second bilan après le début de l’opération militaire conjointe contre les ADF.
Alors que les forces de la RDC aidées des forces militaires ougandaises ont entrepris une vaste offensive conjointe le 30 novembre, contre les positions des rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), les troupes ont affirmé avoir obtenu plusieurs gains dans les combats dans l’est de la RDC. Le groupe rebelle, affilié à l’Etat islamique, est accusé de massacres dans l’est de la RD Congo et d’attentats à la bombe en Ouganda.
Dans un communiqué publié sur twitter par l’armée de la RDC, les forces militaires des deux pays ont bombardé « de nouveaux camps ennemis identifiés dans le district de Beni de la province du Nord-Kivu et dans la province de l’Ituri » au nord. L’armée a indiqué également avoir « capturé 35 terroristes des ADF » dans plusieurs villages du district d’Irumu entre le 13 et le 15 décembre.
L’armée ougandaise avait déclaré samedi que les alliés « intensifieraient les opérations dans différents secteurs maintenant que les terroristes ne campent plus, ayant été délogés de leurs anciens bastions ». Jusqu’à présent, les armées n’ont pas rendu public le bilan des morts ou des blessés dans la poussée anti-ADF. Ils ont déclaré le 11 décembre avoir arrêté 35 rebelles, détruit quatre camps et libéré 31 otages congolais.
L’ADF était historiquement une coalition rebelle ougandaise dont le groupe le plus important comprenait des musulmans opposés au président ougandais Yoweri Museveni. Mais il s’est établi dans l’est de la RDC en 1995, devenant la plus meurtrière des dizaines de forces illégales dans la région troublée. Il a été blâmé pour les meurtres de milliers de civils au cours de la dernière décennie en RDC, ainsi que pour les bombardements en Ouganda.
