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FECAFOOT : « Montrons aux Camerounais que le football est notre bien, le plus précieux », dixit Samuel Eto’o

Hier, jeudi 24 février 2022, à Yaoundé, le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Samuel Eto’o, a tenu une rencontre d’échanges, avec les membres de l’Assemblée générale de 2009.

Après que la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) a fermé boutique, le Cameroun, pays hôte, tirant les leçons de sa défaite, lors des demi-finales de la compétition africaine, procède au rééquilibrage du gouvernail de son football.

En effet, à la faveur d’une rencontre, qu’il a eue, avec les membres de l’Assemblée générale de 2009, hier, jeudi 24 février, à Yaoundé, au Cameroun, Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), a été, on ne peut plus, clair, quant à l’orientation qu’il compte donner à l’instance, dont il est le premier responsable. Comme le rapporte le site LeBledParle, l’ex-artificier du Barça a fait part de ses craintes et de ses attentes, pour le sport-roi, au Cameroun. Ci-dessous, un extrait de son plaidoyer :

L’intégralité du plaidoyer d’Eto’o

Chers parents, chers coéquipiers. Nous nous sommes beaucoup battus, parce que nous ne nous sommes pas donné la chance de pouvoir échanger et discuter. Je viens chercher la paix dans notre grande famille. La paix est beaucoup plus puissante que la guerre… Je vous prie, chers parents, je vous prie !

Nous nous sommes tous battus parce que, je suis aussi de 2009 (Assemblée générale de 2009, Ndlr). Pour ceux qui connaissent l’histoire, j’ai accompagné 2009. Parce que je croyais en 2009, parce que je voulais ce changement. Aujourd’hui chers parents, cette maison, la fédération camerounaise de football, nous pouvons faire d’elle ce que nous voulons. Elle nous appartient tous. Mais nous avons la jeunesse camerounaise qui nous regarde. Nous avons 27 millions de Camerounais qui pensent que nous ne savons pas nous parler.

Chers parents, votre fils que je suis vous demande : dialoguons ! Je ne vous pas ce qui peut nous séparer… Le devoir nous appelle chers parents. Mettons la paix dans notre famille, et montrons aux Camerounais que le football est notre bien le plus précieux. C’est la seule chose qui nous met d’accord. Mais nous savons aussi que c’est la seule chose qui peut créer une bagarre que personne ne peut séparer.

Chers parents, je me mets à genou et je vous demande pardon ! Je vous prie de donner une opportunité à notre football. Je vous prie de venir dans cette maison (Fecafoot, Ndlr) et qu’ensemble, même ceux qui n’ont pas pu être là aujourd’hui, trouvions une place dans cette maison. C’est notre maison. Il n’y a pas quelqu’un qui est plus légitime que l’autre.

Je vous prie de venir, pour qu’ensemble, nous construisions l’avenir du Football. Je ne veux pas me jeter les fleurs. Mais vous-même vous savez que le fils que je suis, personne ne peut me dire d’aller à gauche à droit, si ce n’est pas bon pour notre football.

Il n’y a que vous qui pouvez me dire, monsieur allez à gauche, parce qu’en réalité, c’est vous les patrons. Mes mamans qui sont là dans la salle. Touchez les cœurs de mes papas qui sont-là… Nous nous sommes trop battus. Nous avons donné un spectacle qui n’est pas à la hauteur de l’histoire que nous avons écrite. Une autre opportunité s’offre à nous.

Ces derniers jours, j’ai été un peu triste. Mais ça fait partie de la vie, de voir que ceux qui vous ont humilié hier, viennent et veulent être vos meilleurs amis, juste parce qu’ils veulent faire tomber l’un des vôtres, en pensant que je n’allais pas m’offrir l’opportunité de parler devant vous. Je suis ouvert…

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