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Mort d’Alino Faso en Côte d’Ivoire: Ouagadougou parle d’assassinat et exige des explications immédiates

Le Gouvernement burkinabè a exprimé sa profonde indignation après l’annonce du décès d’Alain Christophe Traoré alias Alino Faso dans une caserne ivoirienne. Alors que la Côte d’Ivoire évoque un suicide, Ouagadougou parle d’assassinat et exige des explications immédiates.

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L'animateur et activiste burkinabè Alain Traoré dit ''Alino Faso''
L'animateur et activiste burkinabè Alain Traoré dit ''Alino Faso''
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Le Burkina Faso ne décolère pas après l’annonce de la mort de son ressortissant Alain Christophe TRAORÉ, plus connu sous le nom d’Alino Faso. Décédé le 24 juillet 2025 à l’école de gendarmerie de Côte d’Ivoire, son décès n’a fait l’objet d’aucune notification officielle préalable aux autorités burkinabè, ni à sa famille, ni à l’ambassade du Burkina en Côte d’Ivoire.

Seul un communiqué du Procureur ivoirien, relayé sur les réseaux sociaux, a révélé l’information, évoquant la thèse d’un suicide.

Dans un communiqué publié ce lundi 28 juillet 2025, le Gouvernement du Burkina Faso, par la voix de son porte-parole, dénonce des « circonstances obscures » et une « disparition assimilable à un assassinat crapuleux ».

Il rappelle que l’intéressé était détenu depuis plus de six mois sans procès, après son interpellation le 10 janvier 2025. Cette détention prolongée dans une école de gendarmerie et la manière brutale dont la mort a été annoncée soulèvent des soupçons profonds.

Un incident tragique, des accusations graves

La colère du gouvernement burkinabè s’ancre également dans l’attitude passée des autorités ivoiriennes. Le communiqué évoque le déni, par ces dernières, des pratiques d’enlèvement forcé et de torture, pourtant dénoncées par le Burkina dès le 15 janvier 2025. Face à ce qu’il qualifie de « gestion ténébreuse » du dossier, le Gouvernement burkinabè convoque la Chargée d’affaires de Côte d’Ivoire pour obtenir des explications formelles.

Le Gouvernement dénonce une tentative de manipulation de l’opinion, rappelant que l’annonce officielle du décès a mis 72 heures à être rendue publique, sur la base d’un document dont l’authenticité demeure floue. Il rejette catégoriquement la thèse du suicide et demande le rapatriement immédiat du corps pour des obsèques dignes.

Appel à la vérité et à la justice

Face à la vive émotion suscitée par cette affaire au sein de la population burkinabè et au-delà, le Gouvernement appelle au calme tout en réclamant la « manifestation totale de la vérité ».

Il interpelle la Côte d’Ivoire sur son obligation de rendre justice à une famille meurtrie et à une nation indignée. Poiur le Burkina Faso, la mémoire d’Alino Faso, présenté comme un homme de bien, engagé dans les causes humanitaires, ne saurait être ternie par un silence coupable.

Le Gouvernement du Burkina Faso promet de suivre ce dossier jusqu’à son dénouement et réitère sa ferme intention d’obtenir la lumière sur la détention et la mort d’Alain Christophe TRAORÉ. « La mort de Alino Faso ne restera pas impunie. », peut-on lire à la fin du communiqué.

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