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Le photoreporter français Antoni Lallican tué dans une attaque de drone en Ukraine

Le photoreporter français Antoni Lallican, 37 ans, a été tué ce vendredi 3 octobre en Ukraine lors d’une frappe de drone. Lauréat de plusieurs distinctions internationales, il couvrait le conflit qui ensanglante le pays depuis plus de deux ans.

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Un soldat russe lance un drone, le 30 septembre 2025.  - Ministère de la Défense de Russie/AP/SIPA
Un soldat russe lance un drone, le 30 septembre 2025.  - Ministère de la Défense de Russie/AP/SIPA
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La nouvelle est tombée comme un choc dans le monde du journalisme. Antoni Lallican, photographe engagé, a trouvé la mort au cœur du conflit ukrainien. Selon les Fédérations Européenne et Internationale des journalistes, l’attaque s’est produite vers 07h20 GMT. Un journaliste ukrainien, Heorgiy Ivanchenko, a été blessé dans la même offensive.

Récompensé notamment par le Grand Prix Paris Match Étudiant 2022 et le prix Victor-Hugo de la photographie engagée en 2024, Antoni Lallican s’était illustré par son regard sensible sur les zones de guerre. L’un de ses reportages, ironiquement intitulé « Soudain le ciel s’obscurcit », avait marqué les esprits pour sa force prémonitoire. Ces images, prises en Ukraine, sont devenues le témoignage posthume de son engagement.

Une longue liste de victimes parmi les journalistes

Avec la disparition d’Antoni Lallican, le journalisme paie une nouvelle fois un lourd tribut au conflit russo-ukrainien. De nombreux reporters, photographes et fixeurs ont déjà perdu la vie depuis le début de la guerre, rappelant la dangerosité extrême de ce métier en zone de combat. Pour ses confrères, son nom s’ajoute à une liste déjà trop longue.

À travers son objectif, le photographe français avait choisi de documenter l’horreur pour mieux réveiller les consciences. Aujourd’hui, ses clichés demeurent, comme un legs vibrant et douloureux, témoin d’une guerre « d’un autre temps » mais qui continue de faucher des vies, y compris celles de ceux qui s’efforcent de la raconter.

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