Gestion des biens saisis: l’ANRACS libère les juridictions des scellés obsolètes
Le 1er octobre 2025, le Tribunal de première instance de première classe de Parakou a mené une opération de désengorgement de ses salles de scellés, supervisée par l’Agence nationale de recouvrement des avoirs confisqués et saisis (ANRACS).

Cette initiative visait à retirer, trier et orienter plusieurs lots de biens saisis dans le cadre de procédures judiciaires. Sous la supervision de l’ANRACS, des faux médicaments, des armes à feu, des produits psychotropes, des objets issus du braconnage et des matériels usagés ont été recensés, conditionnés puis évacués.
Certains lots ont été remis à la Direction du matériel des armées, d’autres ont été détruits, tandis qu’une partie a été reversée aux services des Eaux et Forêts ou aux forces armées.
Cette opération s’inscrit dans un processus national initié par le ministère de la Justice et de la Législation, visant à libérer les juridictions béninoises des objets dangereux ou inutiles qui encombrent les salles de scellés.
Elle a mobilisé des magistrats, des agents de l’ANRACS et des prestataires techniques, et a été sécurisée par l’Armée.
Après Parakou, des opérations similaires sont prévues dans d’autres juridictions, notamment à Ouessè et dans le département de l’Atlantique, pour procéder à l’incinération des biens obsolètes. À chaque étape, un inventaire détaillé est dressé et des procès-verbaux sont co-signés par tous les acteurs impliqués.
Cette démarche vise à améliorer la gestion des scellés, à libérer de l’espace dans les juridictions et à garantir la sécurité des biens saisis encore pertinents pour les procédures en cours.

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