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Gabon – Soupçons de corruption: Pascaline Bongo relaxée à  Paris

Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé lundi la relaxe de Pascaline Bongo, fille aînée du défunt président gabonais Omar Bongo, ainsi que de plusieurs coaccusés, dans une affaire de corruption présumée remontant au début des années 2010 au Gabon.

POLITIQUE
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Procès de Pascaline Bongo à Paris @ DR
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Pascaline Bongo, âgée de 68 ans, était accusée de corruption passive d’agent public étranger aux côtés de la société française d’ingénierie Egis et de trois de ses anciens cadres, ainsi que de l’homme d’affaires gabonais Franck Ping et de l’avocate Danyèle Palazo-Gauthier. Le procès, qui s’est tenu début 2024 à Paris, a suscité un vif intérêt en raison des liens de la famille Bongo avec la politique gabonaise et des implications de l’affaire pour les relations franco-gabonaises.

Les accusations portaient sur des faits remontant au début des années 2010, en l’occurrence, des transactions financières présumées douteuses entre les entreprises françaises et des responsables gabonais. Cependant, le tribunal a finalement conclu qu’il n’existait pas suffisamment de preuves pour étayer les accusations de corruption contre les accusés, prononçant ainsi leur relaxe.

Le tribunal a jugé que, dans les fonctions qu’elle occupait à l’époque comme « Haute représentante personnelle du président de la République », elle n’avait « pas la faculté d’attribuer le marché » concerné et que, « tout au plus, ses fonctions et sa proximité fraternelle réelle ou supposée avec le président de la République aurait pu lui permettre d’user de son influence ».

« Pour autant, aucun élément du dossier ne permet de démontrer une intervention en ce sens et, surtout, l’infraction de trafic d’influences d’agent public étranger n’existait pas au moment des faits », a détaillé la présidente en rendant le délibéré.

Cette décision a été accueillie avec soulagement par la Défense de Pascaline Bongo. « C’est une victoire du droit », a déclaré Me Corinne Dreyfus-Schmidt.

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