De nouvelles doutes ressurgissent en Allemagne sur l’âge du prodige de Dortmund, Youssoupha Moukoko, rapporte la presse locale ce vendredi.
Agé de 18 ans, Youssoupha Moukoko impressionne déjà son monde pour sa qualité face au but. En fin de contrat le 30 juin 2023, l’attaquant du Borussia Dortmund est d’ailleurs convoité par les grosses écuries européennes. Mais, le prodige allemand se retrouve au cœur de la polémique pour des questions liées à son âge. Alors qu’une affaire de fraude aux tests d’âge a récemment éclaté au Cameroun, d’où il est originaire, les doutes ont ressurgi sur la véritable année de naissance du joueur.
Comme le rapporte la presse allemande ces derniers jours, l’attaquant, censé être né en 2004, pourrait en fait être venu au monde quatre ans plus tôt, en 2000. Toujours selon les médias locaux comme Sport, un acte de naissance datant de 2000 et au nom de Youssoufa Mohamadou, a été attribué à Moukoko. Un document qui aurait été révélé par son père adoptif Josef Moukoko.
Moukouko, déjà ciblé auparavant
Ce n’est pas la première fois que le buteur du BVB est ciblé de la sorte sur son âge. D’ailleurs, en 2017, face à la polémique de l’époque, la fédération allemande avait assuré dans les colonnes de Bild que la date de naissance de Moukoko était bien le 20 novembre 2004.
«La DFB a déjà eu un certain nombre de discussions intensives avec le Borussia Dortmund à différents niveaux. A la demande de la DFB, pour un examen attentif des faits, les responsables du Borussia Dortmund soulignent toujours l’authenticité des papiers et documents, qui sont également connus de la DFB. Par conséquent, il n’y a aucun doute sur l’exactitude de l’âge du joueur.»
Au cœur de cette nouvelle polémique, liée à son âge, Youssoufa Moukoko peut compter sur le soutien de la sélection allemande et du Borussia Dortmund, qui refusent qu’il fasse une IRM. Mais ces allégations auront-elles une incidence sur l’avenir du joueur? Pour rappel, Moukoko est annoncé dans le viseur du FC Barcelone, qui serait sa destination préférentielle.
