Le voile est désormais levé sur les circonstances du décès de Sonia Agbantou, animatrice, coach de vie et figure montante des médias digitaux béninois.
Les résultats de l’autopsie, rendus publics le mardi 24 juin 2025, confirment que l’ancienne présentatrice est décédée de causes naturelles, à Dijon, en France, dans la matinée du lundi 23 juin.
L’annonce a été faite par Abib Agbantou, frère de la défunte. Selon lui, aucun élément suspect n’a été relevé par les médecins légistes. Exit donc les hypothèses alarmistes d’empoisonnement, de violence ou de mort criminelle qui ont circulé sur les réseaux sociaux peu après l’annonce du décès.
L’autopsie exclut toute intervention extérieure, mettant ainsi un terme aux nombreuses spéculations qui entouraient cette tragédie.
Sonia Agbantou, 39 ans, était connue pour son style direct, son charisme à l’écran et son engagement en faveur de la reconnexion culturelle et spirituelle. Présente à la fois sur les plateaux télévisés et sur les plateformes numériques comme TikTok, elle avait récemment partagé son retour aux traditions endogènes, évoquant un tournant spirituel dans sa vie.
Sa mort soudaine, alors qu’aucun signe visible de maladie n’avait été évoqué, a profondément choqué l’opinion publique. Certaines sources proches affirment même qu’elle aurait confié à un ami, quelques jours avant son décès : « Prie pour moi », sans plus de détails. Ce dernier message, aujourd’hui réinterprété, alimente toujours l’émotion.
Une voix qui s’éteint, une lumière qui reste
Née au Bénin, Sonia Agbantou s’est illustrée au fil des années comme l’un des visages féminins les plus suivis et appréciés de la sphère médiatique béninoise. À travers ses émissions, ses lives engagés, et ses prises de position sur des sujets parfois tabous, elle a su fédérer une large communauté de femmes, de jeunes et d’africains de la diaspora en quête de repères identitaires et spirituels.
Passée par plusieurs chaînes radio et télé du pays, elle s’était récemment reconvertie comme coach de vie, puis prêtresse revendiquée, défendant une reconnexion aux valeurs ancestrales africaines.
Depuis l’annonce de son décès, les hommages se multiplient sur les réseaux sociaux : messages de gratitude, prières, montages-photos, vidéos souvenirs… Des internautes, anonymes ou personnalités publiques, ont tenu à saluer son authenticité, sa combativité, et son aura unique.
La date et les modalités des obsèques ne sont pas encore connues à cette heure. Mais déjà, le vide laissé par Sonia Agbantou, entre médias classiques et influence digitale, semble immense.