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Burundi: peine réduite de 32 ans à  1 an de prison pour un militant des droits de l’homme

Au Burundi, une cour d’appel a ramené de 32 ans à une année de prison, la peine d’un militant des droits de l’homme condamné pour avoir participé à des manifestations contre le président Nkurunziza en 2015, a apprend-t-on de source judiciaire.

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En 2018, le militant de droits humains, Germain Rukuki avait été condamné à 32 ans de prison, l’une des plus lourdes peines jamais infligées à un militant des droits de l’homme au Burundi. Arrêté en 2017 pour avoir participé en 2015 à des manifestations contre la candidature controversée à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza (mort en 2020), Germain Rukuki a vu sa peine annulé par la Cour suprême du Burundi en juin 2020.

Rejugé, il a enfin écopé d’un an de prison et une amende de 20 euros pour rébellion. « Nous attendons que Rukuki, qui a déjà purgé sa peine, soit libéré immédiatement », a déclaré le président de l’association de défense des droits de l’homme Acat au Burundi, Armel Niyongere.

L’annonce de la candidature à un 3è mandat de Pierre Nkurunziza avait plongé le Burundi dans une grave crise politique, marquée par des exécutions sommaires, disparitions, détentions arbitraires, tortures et violences sexuelles visant les voix dissidentes. Évariste Ndayishimiye, réputé plus ouvert que son prédécesseur Pierre Nkurunziza, a été élu président du Burundi en juin, après le décès soudain de M. Nkurunziza le 8 juin, après 15 années au pouvoir.

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