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Burkina: une soixantaine de civils massacrés jeudi par des hommes en tenue de l’armée

Un peu plus d’une semaine après une attaque jihadiste au nord de Ouahigouya, des hommes en tenue de l’armée ont répliqué en massacrant au moins 150 civils. Si certaines sources parlent de troupes de l’armée régulière, le procureur du Faso a lancé un appel à témoins, mais évoque une soixantaine de victimes.

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C’est un très lourd bilan communiqué par le procureur de Ouahigouya, dans le Nord du Burkina Faso : une soixantaine de civils, au moins, ont été tués le 20 avril 2023 à Karma. Ce village est à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de la province du Yatenga.

Dans un communiqué, le procureur du tribunal de grande instance de la ville annonce l’ouverture d’une enquête. Lamine Kaboré parle de « faits dont la gravité est avérée » : la mort, donc, d’environ une soixante d’habitants de la localité de Karma.

Ce sont les gendarmes qui l’ont prévenu. Les victimes « auraient » – le procureur utilise le conditionnel – « été tuées par des personnes arborant des tenues de nos forces armées nationales ». Il y a des blessés également. Les auteurs sont en fuite. Le chef du parquet de Ouahigouya lance un appel à témoins.

L’Agence France Presse (AFP) a pu joindre des habitants de Karma, qui eux-mêmes ont discuté avec des survivants. Ces derniers évoquent « plus d’une centaine de personnes à bord de motocyclettes et de pickups ». Ces témoins font état d’un bilan « avoisinant les 80 morts ».

Un autre attaque quatre jours plus tôt dans une localité proche de Karma

Le procureur parlant de « personnes arborant des tenues de nos forces armées nationales », on ne connaît donc pas leur identité. Est-ce que ce sont des militaires ? Ou des personnes qui ont dérobé ces uniformes ? Les investigations devront tenter de le déterminer.

Il faut noter que ce massacre intervient quelques jours après une attaque qui a visé, tout près de là, l’armée et les supplétifs, Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). C’était le samedi 15 avril, à Aoréma. C’est-à-dire vraiment à deux pas du village de Karma, frappé, donc, jeudi dernier.

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