Le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Mario Métonou, est monté au créneau pour réaffirmer l’engagement de l’institution qu’il dirige à garantir une justice impartiale et équitable.
Dans une déclaration accordée à la radio Peace FM et relayée sur les réseaux sociaux, il a tenu à rappeler la ligne de conduite du ministère public.
« Il ne s’agit pas pour nous de faire la guerre à une catégorie d’acteurs ou de protéger une autre. Il ne s’agit pas de faire plaisir à une opinion publique ou d’en faire une autre le bouc émissaire », a-t-il souligné.
Cette prise de parole intervient dans un contexte où la CRIET continue de susciter des controverses, notamment sur l’équité de ses procédures et la perception d’un usage sélectif de la justice dans les affaires politico-judiciaires.
Mario Métonou a insisté sur le fait que la mission de la CRIET reste inchangée : poursuivre toutes les infractions, sans distinction de personne ni de statut.
« La justice ne doit être au service d’aucun intérêt particulier », a-t-il martelé, réaffirmant la vocation républicaine de son action.
Par cette sortie, le procureur spécial tente de rassurer une opinion publique souvent partagée sur l’indépendance réelle de la justice au Bénin, et de redonner confiance en une institution judiciaire parfois perçue comme instrumentalisée.