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Bénin: l’artiste Gbèzé Zèguèzougou de Aklamkpa condamné avec mandat de dépôt

L’artiste Dada Gbèzè a été condamné à 12 mois de prison avec. mandat de dépôt pour diffamation contre Juliette Gbaguidi alias Beauté Ronde. Le chanteur affectueusement appelé « Zèguèzougou » de Aklamkpa et plusieurs coaccusés sont accusés de diffamation à l’encontre de la promotrice culturelle Juliette Gbaguidi, connue sous le pseudonyme de Beauté Ronde.

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Prison - Maison d'arrêt
Prison - Maison d'arrêt Ph: RTS
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Le tribunal de première instance de Cotonou a rendu son verdict ce vendredi et l’artiste Dada Gbèzè alias « Zèguèzougou » de Aklamkpa est condamné à 12 mois d’emprisonnement, dont 6 mois ferme et 6 mois assortis de sursis, pour des propos jugés diffamatoires et injurieux envers Juliette Gbaguidi.

Selon le jugement, il est reproché au chanteur d’avoir diffusé une chanson contenant des paroles offensantes et calomnieuses à l’égard de la plaignante, portant ainsi atteinte à son honneur et à sa réputation.

Une victoire symbolique pour Juliette Gbaguidi alias Beauté Ronde

À la sortie du tribunal, Juliette Gbaguidi n’a pas caché sa satisfaction. Devant la presse, elle a salué la décision du tribunal béninois, estimant que justice a enfin été rendue.

« Tous ceux qui pensent que la justice béninoise est corrompue, je dis non et non. Elle vient de prouver qu’elle est impartiale. Certes, l’affaire a duré plusieurs années, mais la vérité a fini par triompher. Je remercie la justice et mes avocats qui ont permis que le droit soit enfin dit aujourd’hui. Il m’a traitée de prostituée qui coucherait avec des chiens en France J’ai fermé les yeux dans un premier temps, mais il a récidivé en associant mon image à celle d’un chimpanzé sur TikTok, et en publiant des vidéos de moi dansant sur sa chanson insultante. »

Dans cette affaire qui remonte à 2017, Juliette Gbaguidi dit avoir « sifflé la fin de la récréation » en saisissant la justice béninoise. Elle salue l’implication de l’institut national de la Femme. «J’ai douté par moments, mais grâce à l’Institut National de la Femme (INF) et à mes avocats, nous avons obtenu justice. Mes enfants et moi sommes aujourd’hui soulagés après toutes les humiliations subies», a-t-elle confié.

Cette affaire, très médiatisée, opposait depuis plusieurs années l’artiste à la promotrice culturelle autour de propos jugés diffamatoires dans des vidéos, chansons et publications sur les réseaux sociaux. Déjà en mars 2024, Dada Gbèzè avait été condamné à 12 mois de prison et 50 millions de francs CFA d’amende, mais sans mandat de dépôt. Ses avocats avaient alors interjeté appel, suspendant l’exécution de la peine. Le verdict rendu ce vendredi vient ainsi clore un long chapitre judiciaire.

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