Lors d’une conférence de presse à Niamey, le panafricaniste Kemi Seba a fait des allégations concernant un présumé recrutement de jeunes Béninois en vue de déstabiliser le Niger. En réponse à ces allégations, Gratien Makoko, juriste constitutionnaliste, consultant en droits humains a déposé une plainte contre l’activiste auprès du Tribunal de première instance de Cotonou.
En effet, lors d’une conférence de presse au Niger, Kemi Seba a accusé une partie des jeunes béninois d’avoir été formés dans le but de déstabiliser le Niger. En réaction à ces accusations, le juriste constitutionnaliste Gratien Makoko a déposé une plainte au Tribunal de première instance de première classe de Cotonou afin que les responsabilités soient situées puisqu’il n’a pas les moyens de s’adresser à lui directement.
Il estime que ces allégations portent atteinte à l’honneur et à l’intégrité des jeunes ainsi qu’au gouvernement. Il souhaite que Kemi Seba apporte des preuves étayant ses déclarations lors de sa conférence de presse et que les parties concernées présentent des arguments pour leur défense, accompagnés de preuves, devant les autorités judiciaires.
« Combien de jeunes ont été recrutés ? Qui les a recrutés et comment il a obtenu les informations ? C’est tout ce que nous voulons », a fait savoir le plaignant sur un web média.
Il affirme que si des preuves solides et irréfutables sont fournies, ces jeunes doivent être identifiés et traduits en justice, car de tels comportements ne sauraient être tolérés. Il souligne également une totale incohérence dans la réaction du panafricaniste, qui s’était pourtant porté volontaire comme médiateur pour résoudre le différend entre les deux pays, mais adopte un discours contraire lors d’une conférence à Niamey.
Pour le plaignant, seul un procès va permettre de situer les responsabilités et mettre un terme aux allégations.
