Bénin – Faux enlèvement : après Flapacha Premier, le tiktokeur Jérémy Degamer mis aux arrêts
Le Centre National d’Investigation Numérique (CNIN) a interpellé le tiktokeur béninois Jérémy Degamer, déjà recherché pour un contenu jugé immoral, après un faux enlèvement simulé avec Flapacha Premier. Les deux influenceurs sont accusés d’avoir orchestré cette mise en scène pour susciter des dons et accroître leur audience.

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Le feuilleton qui secoue la communauté TikTok au Bénin prend une nouvelle tournure. Après l’arrestation de Flapacha Premier le 8 août 2025, c’est au tour de Jérémy Degamer d’être interpellé par le Centre National d’Investigation Numérique (CNIN).
Selon un communiqué du CNIN, cette arrestation fait suite à un signalement de la plateforme TikTok pour la diffusion de deux vidéos montrant tour à tour un enlèvement et des violences supposées sur la personne de Jérémy Degamer.
Un faux enlèvement
Les premières investigations révèlent que les deux créateurs de contenus auraient minutieusement mis en scène cet enlèvement fictif et la prétendue séquestration qui a suivi. L’objectif était de récolter des contributions financières via des diffusions en direct, en se présentant comme victimes d’une situation dramatique. L’affaire aurait rapidement attiré l’attention de TikTok et des autorités béninoises, qui y ont vu une potentielle escroquerie en ligne.
En plus de ce nouveau dossier, Jérémy Degamer était déjà recherché pour un précédent incident. Selon le CNIN, il est recherché pour la publication d’un live jugé immoral, dans lequel il se livrait à des gestes obscènes. Cette situation aggrave sa position face à la justice, à laquelle lui et Flapacha Premier seront prochainement présentés.

Un « buzz » qui vire au scandale
Dans une vidéo publiée après l’arrestation de son acolyte, Jérémy Degamer reconnaît que tout n’était qu’une supercherie. « Ce que moi et Flapacha on a fait, c’est du buzz, c’est pas les choses sérieuses, c’est amusement et on a fait pour gagner des abonnés », a-t-il affirmé, ajoutant qu’il se portait bien et qu’il n’avait subi aucune violence.
De son côté, le CNIN met en garde la population contre les collectes de fonds aux origines douteuses et rappelle que les créateurs de contenus sont pleinement responsables de leurs publications devant la loi. Le Centre invite également les citoyens à s’informer régulièrement sur ses canaux officiels pour repérer les nouvelles formes d’arnaques en ligne.


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