Une vidéo de la virologue française Océane Sorel, publiée en avril 2025 sur Instagram, alerte les propriétaires de chiens sur une habitude quotidienne qui consiste à laisser leur animal lécher les assiettes sales.
À travers ce message diffusé sur les réseaux sociaux, elle sensibilise les familles à la prolifération de bactéries dangereuses dans la cuisine et les risques pour les personnes vulnérables.
Près de 7 Français sur 10 considèrent leur animal de compagnie comme un membre à part entière de la famille, selon un sondage Ipsos de 2023. Il n’est donc pas rare que les chiens soient impliqués dans les moments du quotidien, y compris à l’heure des repas. Mais cette affection, traduite parfois par l’habitude de leur faire lécher les restes dans l’assiette, est loin d’être anodine.
Des microbes tenaces, même après lavage
Océane Sorel, chercheuse en virologie mieux connue sur les réseaux sous le pseudonyme @thefrenchvirologist, alerte que la langue des chiens transporte des bactéries pathogènes. Selon elle, lorsque les chiens lèchent une assiette, ces microbes se retrouvent sur la vaisselle, puis dans l’évier, sur les éponges, et parfois sur les plans de travail, exposant ainsi les occupants de la maison à des contaminations croisées.
Contrairement aux idées reçues, ni le lavage manuel ni le lave-vaisselle surtout en mode écologique ne suffisent toujours à éradiquer ces agents pathogènes. « La température est trop basse pour tuer toutes les bactéries », précise la spécialiste.
Un danger accru pour les plus fragiles
La situation devient encore plus préoccupante lorsqu’on partage sa vaisselle avec des personnes vulnérables, comme les femmes enceintes, les jeunes enfants, les personnes âgées ou immunodéprimées. Pour elles, les infections peuvent être bien plus graves.
Océane Sorel recommande ainsi de mettre les assiettes directement dans le lave-vaisselle sans les proposer à son chien. Si l’on souhaite faire plaisir à son compagnon à quatre pattes, il est préférable de lui offrir une portion des restes de repas à condition qu’ils soient adaptés à son régime alimentaire dans une gamelle propre qui lui est dédiée.