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Rwanda: 6 personnes, dont un journaliste, arrêtées pour avoir répandu des rumeurs

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Jeudi 14 octobre, les autorités rwandaises ont arrêté six personnes, dont un journaliste et des membres d’un parti d’opposition accusés d’avoir publié des rumeurs visant à déclencher un « soulèvement ».

Ce jeudi 14 octobre 2021, les autorités rwandaises ont annoncé l’arrestation d’au moins six personnes parmi lesquelles des opposants politiques ainsi que le journaliste Théoneste Nsengimana qui dirige Umubavu TV, une chaîne en ligne qui diffuse souvent des contenus critiques à l’égard du gouvernement.

« Ils sont accusés de publication de rumeurs destinées à provoquer un soulèvement ou des troubles au sein de la population », a déclaré Thierry Murangira, porte-parole du Bureau d’enquête du Rwanda. « Ils ont des points communs, ils constituent un groupe organisé ayant l’intention de diffuser des rumeurs destinées à provoquer un soulèvement ou des troubles au sein de la population en utilisant différentes plateformes de médias sociaux. »

Parmi les autres personnes arrêtées figurent des membres et des partisans de la dirigeante de l’opposition Victoire Ingabire. « Des membres de DALFA-Umurinzi ont de nouveau été arrêtés : Nous demandons à RIB de veiller à ce que leurs droits soient respectés. Nous n’avons pas encore été informés des raisons de leur arrestation », a déclaré Victoire Ingabire sur Twitter.

Ingabire est revenue d’exil en 2010 pour se présenter contre l’actuel président Paul Kagame, mais a été arrêtée et emprisonnée pendant huit ans pour des accusations de terrorisme, une peine prolongée à 15 ans. Il a été gracié pour la présidence de 2018.

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Mardi, M. Nsengimana avait publié sur sa chaîne YouTube une femme exhortant les gens à célébrer la « journée Ingabire », jeudi, en l’honneur des figures de l’opposition qui ont été emprisonnées, enlevées et tuées. Les critiques affirment que les autorités rwandaises ont pris des mesures de répression à l’encontre des chaînes YouTube critiques, notamment celle de l’ancien professeur d’université Aimable Karasira, qui a été arrêté en juin et accusé de nier le génocide de 1994. Il a nié cette accusation.

Dans un communiqué, le député français Sébastien Nadot a déploré cette énième campagne de « répression contre l’opposition démocratique rwandaise » et a demandé au président Macron de « s’adresser en urgence à son ami Paul » concluant son communiqué par cette critique « Pendant que la France et l’Afrique s’amusent à Montpellier, la démocratie et l’Etat de droit se désagrègent au Rwanda dans le silence coupable du gouvernement français. »

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