La présidente de l’Assemblée des États Parties à la Cour pénale internationale (CPI), Päivi Kaukoranta, a exprimé ses vifs regrets face à la décision de la Hongrie de se retirer du Statut de Rome, le traité fondateur de la Cour. Ce retrait deviendra effectif le 2 juin 2026, un an après son annonce officielle, faite le 3 avril 2025.
Dans une déclaration, Mme Kaukoranta a rappelé que l’Assemblée des États Parties, qui regroupe 125 pays à travers le monde, reste pleinement mobilisée pour soutenir le mandat de la CPI : « mettre fin à l’impunité des crimes les plus graves touchant la communauté internationale ».
Elle a également exprimé l’espoir que ce retrait ne soit que temporaire : « J’espère sincèrement que la décision de la Hongrie ne constitue pas un désengagement durable, mais une parenthèse. Je souhaite qu’elle réintègre la communauté des États Parties en temps voulu. »
Selon elle, l’universalité du Statut de Rome est un enjeu fondamental pour garantir justice et respect de l’État de droit : « La capacité de la CPI à combattre l’impunité repose en grande partie sur le soutien actif des États. »
Pour rappel, l’Assemblée des États Parties est l’organe dirigeant et législatif de la Cour pénale internationale. Päivi Kaukoranta en assure la présidence depuis décembre 2023 pour un mandat de trois ans.