En conférence de presse ce samedi soir après le nul (0-0) face à Reims en Ligue 1, l’entraineur du PSG, Christophe Galtier, a expliqué l’exclusion de Sergio Ramos, sorti avant la pause pour avoir écopé d’un carton rouge.
C’est une soirée à vite oublier pour le PSG. En déplacement à Reims ce samedi soir dans le cadre de la 10è journée de Ligue 1, les Parisiens n’ont pu ramener que le point du nul. En effet, dans un match disputé au stade Auguste-Delaune II, les deux équipes se sont séparées sur le score de 0-0. Nettement en dessous de leur moyens, les visiteurs ont été bousculés par l’équipe hôte surtout en première période où ils ont nettement dominé la partie.
Les attaquants parisiens ont également péché dans les derniers gestes. Le trio MNM, privé de Lionel Messi, forfait en raison d’une blessure musculaire, n’a existé que de nom dans cette partie. Kylian Mbappé a été lui, presque transparent dans le jeu alors que Neymar a raté un but tout fait. Et comme si le résultat nul ne suffisait pas, les hommes de Christophe Galtier ont dû disputer la rencontre à dix après l’expulsion de Sergio Ramos un peu avant la pause. Le défenseur central contesté une décision de l’arbitre Pierre Gaillouste et l’aurait insulté.
En conférence de presse d’après-match, Christophe Galtier est revenu sur l’exclusion de l’ancien international espagnol qui dispute sa deuxième saison avec les Rouge & Bleu. Et le technicien français a tenté de dédouaner son joueur. « Sur les insultes, malheureusement j’ai vécu ça il y a trois ans et demi avec un joueur étranger qui a sorti une parole que l’on sort à l’entraînement. Je connais très bien Sergio Ramos, je ne suis pas persuadé que l’insulte sortie ait été à l’adresse de l’arbitre. C’est une insulte d’entraînement, que l’on entend tout le temps sur les terrains, beaucoup en Espagne. L’arbitre l’a pris pour lui, je ne reviens pas sur ça », a confié Galtier au micro de Canal Plus.
« Il y a eu beaucoup de nervosité«
Le coach parisien a également analysé la rencontre qu’il trouve tendue des deux côtés du terrain, mais regrette que les siens n’aient pas pu gérer la pression: « Oui il y a eu beaucoup de nervosité, je ne peux pas vous l’expliquer, je n’en ai pas les raisons. Des deux côtés, il y a eu beaucoup d’accrochage, beaucoup de discussions et dans ce climat-là, aucune des deux équipes n’a maîtrisé les évènements, en incluant le corps arbitral. Sur notre première période on s’est entêté à vouloir sortir haut alors qu’on était pressé….
On aurait dû trouver des options sur du jeu un peu plus long pour casser la pression. On a donné l’espoir à l’adversaire de récupérer le ballon plus haut. Paradoxalement, quand on a été en infériorité numérique on a été meilleurs. On a eu plus de maîtrise technique. […] Pour vous donner la raison de la nervosité des uns et des autres je ne peux pas. Quand on l’ambition d’être champion il faut être capable de gagner et partout. Ce soir nous n’avons pas été capables de le faire, certes avec des circonstances atténuantes mais ce n’est pas une excuse. »