Présidentielle 2026: 2 médecins prêtent serment devant la Cour
La Cour constitutionnelle a tenu, ce vendredi 17 octobre 2025, une audience plénière spéciale consacrée à la prestation de serment du collège de trois médecins assermentés, conformément à la décision EP 25-001 du 3 octobre 2025 et à l’article 44 nouveau de la Constitution béninoise.

Ces experts auront pour mission d’évaluer le bien-être physique et mental des candidats à la présidentielle du 12 avril 2026.
Présidée par le Professeur Cossi Dorothé Sossa, président de la haute juridiction, la séance s’est ouverte par la lecture des textes fondateurs encadrant la mission du collège médical. Le greffier en chef, Me Sylvestre Farra, a rappelé les dispositions constitutionnelles exigeant que tout candidat à la présidence ou à la vice-présidence présente un état de santé compatible avec les fonctions à exercer.
Deux des trois médecins assermentés étaient présents: les Professeurs François Tognon Tchégnonsi, psychiatre, et Léopold Houétondji Codjo, cardiologue. La Professeure Angèle Azon Kouanou, interniste, actuellement en mission à l’étranger, prêtera serment ultérieurement. Tous trois sont reconnus pour leur compétence, leur intégrité et leur expérience dans le corps médical béninois.
Devant la Cour, les médecins ont prêté serment de remplir leur mission « avec rigueur, loyauté, impartialité et dans le respect du secret professionnel ». Dans un ton empreint de solennité, chacun a levé la main droite et prononcé distinctement : « Je le jure ».
Le président Sossa a ensuite souligné le caractère républicain et stratégique de leur mission, essentielle pour garantir que les futurs dirigeants soient en pleine capacité d’assumer leurs charges durant tout le quinquennat. Il a mis en garde contre toute forme de complaisance, rappelant qu’« une erreur d’appréciation pourrait compromettre l’avenir du pays ».
À l’issue de la cérémonie, une séance de travail a réuni les membres de la Cour et le collège médical afin de préciser les modalités pratiques d’exécution de la mission.
Cette étape marque un tournant important dans le processus électoral de 2026, où la santé des candidats devient un critère majeur de transparence et de responsabilité institutionnelle.

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