Polémique autour du parrainage: Orden Alladatin apporte son éclairage
Dans un contexte politique marqué par des débats passionnés autour du parrainage des candidats à la présidentielle de 2026, le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Orden Alladatin est intervenu publiquement pour clarifier plusieurs points litigieux.

SOMMAIRE
Selon lui, certaines interprétations du dispositif électoral circulant dans l’espace public relèvent de la méconnaissance juridique, voire de la distorsion intentionnelle des textes.
Le parrainage, un acte personnel et non partisan
Interrogé sur la controverse récente autour du retrait du parrainage par le député Michel Sodjinou, le président de la Commission a réaffirmé ce qu’il appelle la nature personnelle du parrainage.
« Le parrainage appartient à l’élu et non à son parti politique », a-t-il souligné, reprenant sans la citer l’ordonnance rendue récemment par le tribunal de première instance de Cotonou.
Pour lui, cette décision judicieuse va dans le sens d’une libération politique de l’élu face aux logiques de pouvoir interne aux formations politiques.
Sur la question sensible des modifications de candidature déjà enregistrée, il a tenu à rappeler le verrou juridique introduit par le nouvel article 41 du Code électoral. À ses yeux, ce dispositif est une réponse à des tentatives de manœuvre opportuniste.
Il a insisté sur le fait que le remplacement d’un candidat ne sera admis qu’en cas de décès d’un membre du duo, et qu’aucune permutation dans l’ordre des candidatures ne sera tolérée.
Le président de la Commission des lois a appelé tous les acteurs: partis politiques, élus, citoyens à faire preuve de responsabilité et de modération.
En insistant sur la primauté du droit et sur la conscience individuelle des élus, il tente de désamorcer une crise qui pourrait prendre des proportions désordonnées dans la campagne à venir.
Il a mis en garde contre les effets dommageables des accusations infondées et des rumeurs qui peuvent fragiliser la confiance dans les institutions. Il a plaidé pour que les conflits se règlent dans le cadre légal et devant les instances compétentes, plutôt que par des surenchères médiatiques.

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