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Nigeria: un agent d’une banque filme plus de 400 vidéos de ses collègues nus

Un employé d’Access Bank, à Lagos, a été surpris en flagrant délit de captation illégale d’images dans les toilettes féminines de l’entreprise.

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Plus de 400 vidéos de collègues nus ou se lavant auraient été récupérées sur ses appareils et diffusées sur des plateformes comme OnlyFans. Le suspect, Stephen Ifeanyichukwu Ejezie, un ancien spécialiste de l’assurance qualité, est aujourd’hui au centre d’une affaire qui déchaîne indignation et peur au sein de l’institution bancaire nigériane.

Stephen Ejezie, employé d’Access Bank depuis février 2023, a été surpris vers 1h30 du matin, mercredi dernier, dissimulé dans les toilettes pour femmes du centre de contact de la banque à Oniru, dans l’État de Lagos.

Une employée, qui prenait sa douche, a découvert un téléphone qui enregistrait depuis une cabine voisine. L’homme a été pris sur le fait et confronté par ses collègues. Il n’a pas su justifier sa présence ni celle de l’appareil en cours d’enregistrement.

Une perquisition menée par la police, suite à l’alerte donnée par la banque, aurait révélé plus de 400 vidéos compromettantes stockées sur ses dispositifs électroniques.

Les images montrent des collègues, hommes et femmes, filmés à leur insu pendant qu’ils se déshabillent ou se lavent. Selon des sources proches de l’enquête, ces contenus auraient été monnayés sur la plateforme OnlyFans et diffusés sur Telegram à des acheteurs basés en Europe et en Asie.

Absence de poursuite judiciaire

À Access Bank, la stupeur est totale. L’ancien collègue décrit comme professionnel et affable par ses pairs a vu son contrat résilié. Toutefois, son relâchement par la police et l’absence de poursuites judiciaires fermes suscitent l’indignation du personnel.

Beaucoup craignent que la banque cherche à préserver sa réputation plutôt qu’à garantir la justice et la sécurité de ses employés.

« Ils renforcent les contrôles horaires, mais ne disent rien sur les poursuites. On craint que l’affaire soit étouffée », confie un salarié sous couvert d’anonymat.

Une réunion convoquée vendredi matin par la direction n’a pas permis de dissiper les inquiétudes. La banque n’a, pour l’instant, fait aucune déclaration officielle sur ce scandale retentissant.

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