Au Nigeria, un restaurateur a été arrêté pour avoir vendu de la viande de vautour à la place du poulet.
Un restaurateur très populaire a été interpellé pour avoir frauduleusement servi de la viande de vautour à ses clients en la faisant passer pour du poulet. L’affaire a éclaté fin mai 2025 dans une ville du Nigeria.
Selon la presse locale, ledit restaurateur nigérian, célèbre pour ses « grosses cuisses de poulet » très prisées par les habitants, a été arrêté après avoir été surpris en flagrant délit de fraude alimentaire. Il servait, depuis des mois, de la viande de vautour à ses clients, la faisant passer pour du poulet rôti.
Le scandale a éclaté lorsqu’un groupe de riverains, intrigués par la forme étrange de certaines carcasses transportées discrètement dans des sacs, a forcé l’homme à dévoiler leur contenu. À leur grande horreur, ils y ont découvert des carcasses de vautours soigneusement plumées, découpées et marinées pour ressembler à de la volaille classique.
Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, l’établissement attirait une clientèle fidèle grâce à ses portions généreuses et ses prix compétitifs. « Beaucoup de gens faisaient des kilomètres pour venir manger chez lui. Personne ne pouvait imaginer une telle tromperie », a confié un habitué, visiblement sous le choc.
Une fraude révélatrice d’un problème plus vaste
La consommation de vautours est interdite dans de nombreux pays, en raison des risques graves qu’elle comporte pour la santé publique. Ces charognards sont souvent porteurs de bactéries, de virus ou de parasites, et leur chair peut provoquer des intoxications alimentaires sévères, voire mortelles.
Les autorités sanitaires ont immédiatement fermé le restaurant et ouvert une enquête. Les services vétérinaires procèdent actuellement à des analyses toxicologiques sur les échantillons saisis. Des agents de la répression des fraudes alimentaires ont été mobilisés pour remonter la chaîne d’approvisionnement du restaurateur.
Les autorités ont promis des sanctions exemplaires et appelé à une vigilance accrue de la population. « Il est essentiel de dénoncer tout comportement suspect. La sécurité alimentaire est une affaire de tous », a souligné un responsable local du ministère de la Santé.