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Migrants: l’accord avec le Royaume-Uni n’est pas du «commerce d’humains», selon Paul Kagame

Le président rwandais Paul Kagame a déclaré que Kigali ne faisait pas le « commerce des êtres humains » lorsqu’il a accepté un accord controversé permettant à la Grande-Bretagne d’envoyer des migrants et des demandeurs d’asile dans son pays.

POLITIQUE
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Le président rwandais Paul Kagame a contesté les allégations selon lesquelles son pays « fait le commerce des êtres humains ». Il s’agit du premier commentaire du président sur l’accord conclu entre le Rwanda et le Royaume-Uni concernant les migrants.

L’accord prévoit que les demandeurs d’asile arrivant au Royaume-Uni sur de petits bateaux seront transférés au Rwanda pour y être traités et réinstallés. L’accord controversé de 120 millions de livres sterling (15 millions de dollars) a suscité des critiques sous différents angles, principalement de l’opposition.

L’accord a été signé en l’absence du président qui effectuait alors une tournée au Congo-Brazzaville, en Jamaïque et à la Barbade. Le président affirme que l’argent n’est pas la motivation qui a poussé le Rwanda à accepter l’accord.

« Nous n’échangeons pas des êtres humains, s’il vous plaît, nous les aidons en fait », a-t-il déclaré lors d’un séminaire virtuel avec l’université américaine de Brown. M. Kagame a ajouté que le Rwanda a été approché en raison de la façon dont « nous nous sommes débrouillés dans le cas de la Libye ».

Il a déclaré avoir décidé en 2018, lorsqu’il présidait l’Union africaine, que le Rwanda offrirait un abri aux migrants bloqués en Libye alors qu’ils tentaient de passer en Europe. Près de 1 000 migrants ont depuis été emmenés au Rwanda pour être traités, et deux tiers d’entre eux ont été relocalisés dans des pays européens et au Canada.

Un certain nombre d’analystes se sont inquiétés des conséquences économiques que l’accord est susceptible d’avoir sur le pays. Deux partis d’opposition au Rwanda ont qualifié l’accord d' »irréaliste » et ont appelé le gouvernement à se concentrer sur les problèmes locaux au lieu de résoudre les « fardeaux des pays riches ».

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